L’équipe de Donald Trump: qui est qui? (en images)
Betsy DeVos, secrétaire à l’Education. Epouse du milliardaire Dick DeVos, dont le père fonda en 1959 Amway, société de vente directe devenue multinationale. Fervent protestant, le couple DeVos est politiquement très influent dans leur Etat du Michigan. Betsy DeVos a notamment fondé en 2010 l’American Federation for Children. Lire aussi:Pourquoi tant de haine envers Betsy DeVos?
Rex Tillerson, secrétaire d’Etat, à la tête de la diplomatie américaine. Ancien PDG d’ExxonMobil et proche du président russe Vladimir Poutine. Il est totalement novice en politique. L’industriel texan devient le visage de la diplomatie américaine, succédant à John Kerry.
Sean Spicer, Directeur de la communication et porte-parole de la Maison-Blanche. Il a été pendant six ans le directeur de la communication du Comité national du Parti républicain. Il a notamment critiqué les journalistes pour avoir accusé la communication de la Maison-Blanche de mensonge sur le nombre de participants lors de l’investiture.
Jared Kushner, haut conseiller et gendre du président (mari d’Ivanka Trump). Discret, on dit de lui qu’il a une influence croissante sur son beau-père. Il aurait également écrit certains discours-clé de Donald Trump lorsqu’il était candidat.
Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale. Ce général à la retraite qui a connu une brillante carrière est un pourfendeur de l’extrémisme islamique, indulgent avec la Russie et la Chine.
Kellyanne Conway, conseillère du Président. C’est Madame « Alternative facts ». Proche de Donald Trump, elle a su polir l’image du candidat lors de la campagne, l’encourageant à abandonner l’insulte et le dénigrement, notamment à l’égard des femmes.
Reince Priebus, chef de cabinet de la Maison-Blanche. Il a été de 2011 à 2017 le président du Comité national du Parti républicain.
Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations Unies. La gouverneure de Caroline du Sud a acquis une audience nationale par son attitude rassembleuse après une tuerie raciste dans son Etat en 2015.
Steve Bannon, conseiller du Président. Il dirigeait le site d’informations Breitbart, proche de l’extrême droite, jusqu’à son recrutement en août par Donald Trump en tant que directeur général de sa campagne. Breitbart est considéré comme la plaque tournante de la « droite alternative », mouvement associé aux idées nationalistes et partisan de la supériorité de la « race blanche ». Sa nomination a été très controversée.
Hope Hicks, directrice des communications stratégiques de la Maison-Blanche. Elle fût l’attachée de presse de Donald Trump pendant l’élection présidentielle avant d’être porte-parole de son équipe de transition.
Dan Scavino, assistant et directeur des Médias sociaux. C’est lui qui gère les comptes en ligne du Président, notamment le compte twitter officiel @POTUS
John Kelly, secrétaire à la sécurité intérieure. Cet ancien Marine qui a dirigé le commandement de l’armée américaine chargé de l’Amérique latine est le troisième général à intégrer l’équipe au sein de laquelle il doit mener le durcissement de la politique migratoire promis par Donald Trump.
Stephen Miller, haut conseiller , ici avec Jared Kushner.
Elaine Chao, secrétaire aux Transports. Née à Taïwan, elle a été secrétaire au Travail sous George W. Bush et a aussi servi comme sous-secrétaire aux Transports sous son administration. Elle est par ailleurs l’épouse du chef de la majorité républicaine du Sénat, Mitch McConnell.
Mike Pompeo, directeur de la CIA. Elu à la Chambre des représentants en 2010, ce parlementaire « faucon » est un adversaire farouche de l’accord sur le nucléaire iranien. L’Iran des mollahs est pour lui à l’origine de la plupart des maux du Moyen-Orient. Il faisait aussi partie de la commission d’enquête du Congrès sur l’attaque du consulat américain à Benghazi en Libye en 2012, qui a ciblé la secrétaire d’Etat d’alors, Hillary Clinton.
James Mattis, secrétaire à la Défense. Le général retraité est une figure légendaire de l’armée américaine, réputé pour ses qualités militaires et son franc-parler, mais aussi pour sa défiance vis-à-vis du régime iranien.
Neil Gorsuch, juge nommé à la Cour suprême. En attente d’être confirmé par le Sénat. Lire son portrait ici.
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