« C’est le principal espoir » de sauvetage du sous-marin Titan: le robot Victor 6000 est arrivé

Les recherches d’ampleur et difficiles se poursuivent dans l’Atlantique Nord pour retrouver les cinq occupants du submersible disparu lors d’une exploration de l’épave du Titanic, et dont les réserves d’oxygène risquent de s’épuiser.

Le navire océanographique français Atalante avec son robot sous-marin Victor 6000 est arrivé jeudi, selon l’institut Ifremer, sur la zone de recherche du sous-marin Titan, porté disparu lors d’une tentative de visite de l’épave du Titanic. L’Atalante, opéré par l’Institut français pour l’exploitation de la mer (Ifremer), « utilise actuellement son sondeur multifaisceaux pour avoir une cartographie plus fine du paysage et permettre une plongée de Victor 6000 plus efficace ». « Ce sondeur ne permettra en revanche pas de localiser le sous-marin », toujours selon l’Ifremer.

Le Titan, porté disparu depuis sa plongée dimanche avec cinq membres d’équipage vers l’épave située par 3.800 mètres de fond, dispose d’une autonomie théorique de 96 heures. Ses réserves d’oxygène pourraient être épuisées rapidement. Les opérations de recherche du submersible et la communication sont sous la responsabilité des garde-côtes américains, qui doivent tenir un point presse à 18h30 GMT (20h30 à Bruxelles) jeudi.

Sous-marin Titan : « Il faut rester optimistes et garder espoir« 

« C’est un moment extrêmement difficile pour les familles des membres de l’équipage qui a disparu à bord du Titan« , a déclaré un capitaine des gardes-côtes américains, Jamie Frederick, lors d’un point presse à Boston sur le sous-marin disparu. « Il faut rester optimistes et garder espoir« , a-t-il ajouté. « Parfois, vous êtes dans une position où vous devez prendre une décision difficile. Nous n’en sommes pas encore là. »

Mais le temps presse. Les réserves d’air respirable devraient s’épuiser jeudi à bord du Titan, petit explorateur en eaux profondes de l’entreprise privée OceanGate Expeditions, porté disparu depuis dimanche.

Des bruits détectés sous l’eau

Des bruits détectés sous l’eau mardi par des avions P-3 canadiens dans la zone de recherche ont suscité de l’espoir et orienté l’armada de sauveteurs dépêchés sur place. Mais « je ne peux pas vous dire ce que sont ces bruits », a indiqué mercredi le capitaine Frederick, après des recherches menées par des véhicules sous-marins télécommandés et un navire de surface équipé d’un sonar.

« La localisation des recherches, à 1.450 km à l’est de Cape Cod (sur la côte nord-est des Etats-Unis, ndlr) et à 640 km au sud-est de Saint-Jean de Terre-Neuve (au Canada), rend exceptionnellement difficile la mobilisation rapide de grandes quantités d’équipements« , a expliqué le capitaine Frederick. La zone de recherche en surface s’étend sur 20.000 kilomètres carrés.

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