Gohar Khan a rejeté l’apparent discours de victoire de l’ancien premier ministre Nawaz Sharif prononcé vendredi, ainsi que son annonce selon laquelle il allait entamer un processus de formation d’un gouvernement de coalition en rencontrant d’autres partis.
« Nous demandons aux institutions de respecter le mandat du peuple. Le rejet du choix des citoyens aurait des répercussions sur la démocratie », a-t-il souligné à cet égard.
L’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif et son parti, la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), avaient quant à eux déjà revendiqué la victoire jeudi.
Deux jours après les élections, la perspective d’une formation d’un gouvernement s’avère compliquée. M. Sharif, que beaucoup considéraient comme le grand favori de ce scrutin, n’a pas réussi à obtenir la majorité avec son parti. Après le dépouillement des bulletins issus de 95 % des circonscriptions électorales du pays, il apparaît en effet qu’il devra se contenter de 71 sièges à l’Assemblée nationale.
Les candidats indépendants, dont la plupart ont des liens avec Imran Khan et le PTI, ont eux remporté 100 des 266 sièges, selon les médias pakistanais.
