Pete Hegseth, potentiel futur ministre de la Défense américaine, accusé d'agression sexuelle. (Photo by SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Le futur ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, impliqué dans une affaire d’agression sexuelle

Le Washington Post révèle – documents à l’appui – que Pete Hegseth, proposé par Donald Trump pour être le futur ministre de la Défense, aurait acheté le silence d’une femme qui l’accusait d’agression sexuelle. Ce dernier assure qu’il y avait consentement mutuel.

Pete Hegseth, présenté par le président américain élu Donald Trump pour le poste de ministre de la Défense, a versé de l’argent à une femme qui l’accusait d’agression sexuelle, dans le cadre d’un accord de confidentialité. Le quotidien américain Washington Post rapporte l’information en citant des documents consultés par le journal et une déclaration de l’avocat de M. Hegseth. Ce dernier affirme que la rencontre était basée sur un consentement mutuel.

Il avait déjà été révélé auparavant que la police avait ouvert une enquête sur l’accusation d’agression sexuelle dans un hôtel en Californie en 2017. L’avocat de M. Hegseth a déclaré au Washington Post que la police, qui a été contactée par la femme quelques jours après l’incident, avait conclu que « la plaignante était l’agresseuse lors de la rencontre ». La police n’a pas confirmé cette affirmation.

Selon son avocat, M. Hegseth était « visiblement sous l’influence » au moment de l’incident. Craignant pour son poste d’animateur sur la chaîne conservatrice américaine Fox News, M. Hegseth a accepté de verser une somme non spécifiée à cette dame.

La semaine dernière, il a aussi été révélé qu’une amie de la victime présumée avait informé l’équipe de Donald Trump au sujet de l’accusation. Un document consulté par le Washington Post stipule que M. Hegseth aurait violé une collaboratrice trentenaire d’un groupe de conservateurs dans sa chambre après une soirée dans le bar d’un hôtel.

Après ces informations rendues publiques au sujet de cette enquête policière, l’équipe du président élu a manifesté son soutien à M. Hegseth. « M. Hegseth a réfuté toutes les accusations et il n’y a jamais eu de poursuites », a fait savoir celle-ci.

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