Le 2G, un pass sanitaire encore plus strict
Le Land allemand de Saxe et l’Autriche vont encore plus loin que le reste de l’Europe puisqu’ils n’autorisent plus que les personnes vaccinées ou guéries dans les restaurants et certains établissements. Et d’autres restrictions pour les personnes non vaccinées sont en préparation.
2G signifie « geimpft » ou « genesen », vacciné ou guéri. Il s’agit d’une alternative plus stricte au 3G (autre nom en allemand du CST pour « geimpft » ou « genesen » ou « getestet » ), qui incluent dans le CST aussi les personnes dont le test est négatif. À partir de ce lundi, ce « schnitzel-lockdown » (soit pas de visite au restaurant pour les personnes non vaccinées) s’applique au secteur autrichien de la restauration, aux coiffeurs et aux événements accueillant plus de 25 visiteurs. Le 2G s’applique également aux « institutions touristiques » telles que les téléphériques, les installations sportives et les hôtels. Pour les magasins, les musées et les bibliothèques, un masque buccal FFP2 est obligatoire ; un simple masque médical ne suffit plus précise De Morgen. Il s’agit de la dernière tentative en date des autorités autrichiennes pour augmenter un taux de vaccination particulièrement faible puisque seuls 64 % des habitants (y compris les enfants) ont été vaccinés.
Aussi en Allemagne
L’idée du 2G semble aussi séduire l’Allemagne, puisqu’environ la moitié des États fédéraux ont introduit une variante de ce pass. Dans cette variante les propriétaires d’établissements non essentiels (restaurants, musées, cinémas, salons de coiffure, de manucure, etc.) peuvent choisir d’appliquer la 2G ou la 3G. Et il semble qu’ils sont nombreux à opter pour la 2G, surtout à Berlin.
La Saxe va plus loin puisqu’elle vient d’imposer le 2G à l’industrie des loisirs et au secteur culturel. Le Bade-Wurtemberg (Stuttgart) introduira probablement le 2G dans les lieux non essentiels à partir de la mi-novembre. La Bavière (Munich) a introduit le « 3G-plus » pour les événements et les lieux tels que les cinémas ou l’industrie hôtelière. Avec le 3G-plus, un test rapide ne suffit plus ; celui qui veut aller au pub doit d’abord payer plus de 100 euros pour un test PCR.
Mais ce ne serait qu’un début, puisqu’il est question, dans certains états, de refuser l’accès aux visiteurs non vaccinés de presque tous les lieux publics (à l’exception des commerces), du secteur culturel, de l’industrie hôtelière et des événements. Même les visites dans les hôpitaux et les maisons de retraite deviendraient impossibles dit encore De Morgen.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici