(FILES) Britain's Prince Harry bakes at the Kananelo Centre in Maseru for the Deaf that works with Sentebale, an organisation he created with Prince Seeiso of Lesotho, during a visit on February 27, 2013. Prince Harry has quit as patron of the charity Sentebale that he co-founded in 2006 with Prince Seeiso of Lesotho to help young people with HIV and Aids in the southern African kingdom and later Botswana. (Photo by STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

«Il voulait m’éjecter et cela a duré des mois», le prince Harry visé par de lourdes accusations par la patronne de l’ONG qu’il a cofondée

Le prince Harry est attaqué publiquement par la patronne de l’ONG caritative pour l’Afrique qu’il avait co-fondée. On lui reproche de l’intimidation et du harcèlement.

« Harcèlement » et « intimidation »: le prince Harry est la cible de graves accusations lancées dimanche par la présidente d’une association caritative en Afrique qu’il a cofondée et dont il a récemment pris ses distances, sur fond d’un conflit interne.

Le fils cadet du roi Charles III était jusqu’à cette semaine le parrain de l’ONG Sentebale, l’un des rares engagements caritatifs qu’il avait conservés après sa rupture explosive avec la monarchie britannique en 2020 et la perte de ses patronages royaux.  

Mardi, il avait toutefois annoncé, « le coeur lourd », qu’il renonçait à cette fonction, sur fond d’un conflit interne entre les administrateurs et la présidente du conseil d’administration, Sophie Chandauka, qui a été nommée en 2023.

Dans un entretien sans concession accordé dimanche à la chaîne Sky News, Mme Chandauka s’en est directement pris au prince l’accusant d’avoir tout fait pour lui faire quitter son poste au sein l’organisation.

« Ce que le Prince Harry voulait faire, c’était m’éjecter et cela a duré des mois. Cela a duré des mois, sous forme d’intimidation, de harcèlement », a-t-elle affirmé, assurant « avoir des preuves à ce sujet ».

La chaîne a tenté de joindre le prince, exilé en Californie avec son épouse Meghan et leurs deux enfants, sans succès.

Selon Mme Chandauka, elle-même accusée de mauvaise gouvernance par une partie du conseil d’administration, il existait une culture du « silence »  au sein de l’organisation, les membres du conseil d’administration hésitant à s’exprimer contre le duc de Sussex ou à simplement parler de sujets qui fâchent.

Lynda Chalker, qui a été membre du conseil d’administration de l’organisation caritative africaine du prince Harry pendant près de 20 ans, a quant à elle dénoncé auprès du journal The Times le style « presque dictatorial » de Mme Chandauka.

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