La sécurité était renforcée au collège-lycée Gambetta à Arras, lundi.

France: fin de l’alerte à la bombe dans l’école où un professeur a été tué vendredi

Le collège-lycée Gambetta, où le professeur Dominique Bernard a été tué vendredi, a été évacué en raison d’une alerte à la bombe lundi matin.

L’alerte à la bombe dans le collège-lycée du nord de la France où enseignait le professeur assassiné vendredi par un ex-élève radicalisé a été levée lundi, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais sur X (ex-Twitter).

« La levée de doute est maintenant terminée. L’alerte à la bombe est levée. Les élèves et le personnel éducatif ont réintégré l’établissement », a-t-elle indiqué.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

L’alerte faisait « suite à un message reçu » via Internet, avait précisé la préfecture du Pas-de-Calais.

Aux alentours de 10H30, plusieurs dizaines d’élèves, d’enseignants et de personnel ont quitté la cité scolaire Gambetta, où a été mise en place une cellule psychologique, pour se rendre dans un parking juste en face.

Les établissements scolaires – écoles, collèges et lycées – ont été la cible de 168 alertes à la bombe depuis la rentrée début septembre, sur tout le territoire national, a dénoncé lundi le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal. « Je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet », a-t-il ajouté. « A chaque menace, à chaque alerte, il y a des signalements qui sont faits à la justice, il y a des enquêtes (…) et nous avons identifié un certain nombre des auteurs ».

Dominique Bernard, professeur de français au collège, âgé de 57 ans, a été poignardé à mort vendredi par un ancien élève radicalisé de 20 ans. Trois personnes ont également été blessées dans cet attentat.

De nombreux élèves, certains accompagnés de leurs parents, s’étaient réunis lundi matin devant l’établissement, où aucun cours n’est dispensé lundi, pour rendre hommage à l’enseignant. « J’ai assisté malheureusement à l’attaque », raconte Sophie Dumont, professeur d’histoire-géographie depuis 30 ans à Gambetta. « On est tous en état de choc au lycée, on ne vit même pas au jour le jour, mais heure par heure. »

Contenu partenaire