L’OSCE dénonce un « manque de respect » démocratique lors des élections au Bélarus
« Manque de respect » à l’égard des règles démocratiques: le verdict des observateurs électoraux occidentaux est sévère lundi au Bélarus, au lendemain de législatives qui n’ont vu aucun représentant de l’opposition élu.
Pourtant, Alexandre Loukachenko, président de l’ex-république soviétique depuis un quart de siècle, disait vouloir un rapprochement avec l’Union européenne qui lui reproche justement son bilan en la matière.
« Ces élections ont démontré un manque de respect général à l’égard des engagements démocratiques », a dénoncé Margareta Cederfelt, la cheffe des 400 observateurs électoraux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Elle a critiqué de manière plus générale les restrictions aux « libertés fondamentales » dans ce pays dirigé d’un main de fer par Alexandre Loukachenko depuis 1994.
Dès dimanche, l’opposition, qui comptait deux élus lors de la précédente assemblée des représentants, a dénoncé des fraudes massives. Les principaux opposants, notamment les deux seuls élus sortants, ont été exclus du scrutin.