Le Premier ministre polonais se dit favorable au rétablissement de la peine de mort
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki s’est dit favorable au rétablissement de la peine de mort dans son pays, après un drame impliquant un enfant survenu lundi soir.
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki s’est dit mercredi en faveur du rétablissement de la peine de mort pour les criminels les plus violents, alors qu’un petit garçon est décédé lundi après avoir été violemment battu.
« Dans quel monde vit-on si un homme se retrouve moins longtemps derrière les barreaux pour avoir maltraité un enfant que pour avoir fraudé? », s’est-il interrogé mercredi, avant de poursuivre sur Facebook: « C’est pourquoi je suis favorable au rétablissement de la peine de mort pour les criminels les plus violents ».
Ce n’est pas la première fois que le politicien conservateur se prononce en faveur de la peine de mort. Il avait déjà affirmé cette position au début de l’année lors d’une séance de questions-réponses avec des utilisateurs de Facebook.
Lundi, un garçon de huit ans originaire de Cz¿stochowa a succombé à ses blessures dans un hôpital pour enfants de Katowice. Il y avait été admis au début du mois d’avril sur l’insistance de son père biologique. L’enfant avait été violemment battu et les médecins lui avaient diagnostiqué de graves brûlures, ainsi que plusieurs fractures. Le beau-père du garçon est considéré comme suspect. Lui et la mère du petit Kamil ont depuis été interpellés. « La peine doit être sévère, dissuasive et proportionnelle au crime« , a ajouté M. Morawiecki sur Facebook. Seul un « monstre » est capable d’infliger de telles souffrances à un enfant, a-t-il conclu.