Giorgia Meloni sous le coup d’une enquête pour détournement de fonds
Giorgia Meloni, Première ministre italienne, et plusieurs autres ministres, font l’objet d’une enquête pour détournement de fonds. Celle-ci serait liée à la libération d’un Libyen accusés de crimes de guerre.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a annoncé, mardi, sur son compte Instagram, qu’elle faisait l’objet d’une enquête pour détournement de fonds.
L’enquête serait liée à la libération d’un suspect libyen, la semaine dernière. Oussama Elmasry Njeem, également connu sous le nom d’Oussama Almasri Njeem, était recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés. Il a été arrêté à Turin et reconduit en Libye un jour plus tard.
Mme Meloni a critiqué la CPI, qui n’a pas été informée du rapatriement. Selon elle, il est étrange que la Cour ait émis un mandat d’arrêt au moment où l’homme s’apprêtait à entrer sur le territoire italien après avoir passé douze jours dans trois autres États européens. La CPI a quant à elle demandé à l’Italie de justifier l’expulsion du suspect.
Le ministre de la Justice Carlo Nordio, le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi et le secrétaire d’État Alfredo Mantovano sont également visés par l’enquête.