Une « tentative de passage à l’acte » aurait été déjouée en France pendant le week-end de Pâques, a déclaré la porte-parole du gouvernement. Une affirmation aussitôt rectifiée par son entourage.
Alors que Paris s’apprête à accueillir cet été les Jeux olympiques, le plan de sécurité Vigipirate a été relevé dans le pays le 24 mars à son niveau maximal, « urgence-attentat ». Et ce deux jours après l’attaque dans une salle de concert près de Moscou, qui a fait au moins 144 morts et a été revendiquée par le groupe Etat islamique.
« Le ministre de l’Intérieur (Gérald Darmanin) avait annoncé que les 4.530 établissements de culte, lieux de culte, allaient avoir une vigilance particulière avec 13.500 forces de l’ordre déployées partout sur le territoire » pour protéger les offices religieux pendant les fêtes de Pâques, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, en rendant compte du Conseil des ministres. « Grâce à cette mobilisation, nous avons pu arrêter une tentative de passage à l’acte. Car oui, il y a des tentatives de passages à l’acte et grâce à la mobilisation de ces hommes et de ces femmes au quotidien, nous pouvons éviter des drames. Ce passage à l’acte a été évité le week-end dernier », a-t-elle ajouté.
Des propos aussitôt rectifiés, expliquant qu’elle faisait référence à un projet d’attaque remontant à début mars. « Aucun attentat n’a été déjoué ce week-end », a affirmé son entourage. « Lors de son point presse, la porte-parole du gouvernement faisait référence aux propos du ministère de l’Interieur et des Outre-mer de ce week-end qui a annoncé l’arrestation d’un individu début mars qui voulait s’en prendre à des lieux de culte », a-t-on ajouté de même source.
