Emmanuel Macron, devant une image de Lucie Castets, le 23 juillet 2024 sur le toit du Trocadéro, à Paris.
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Macron rejette la proposition de la gauche de nommer Lucie Castets Première ministre

Le président Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, rejetant ainsi l’idée de nommer la Première ministre proposée par la gauche.

Le président français Emmanuel Macron ne nommera pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, qui durent jusqu’à la mi-août. Au nom de la «trêve politique», a-t-il lui-même déclaré, «car cela créerait du désordre» lors de l’événement sportif organisé à Paris.

Le président gèle la formation d’un gouvernement

«Nous devons évidemment nous concentrer sur les Jeux jusqu’à la mi-août. Et à partir de ce moment-là, en fonction de l’avancée de ces discussions, il sera de ma responsabilité de nommer un Premier ministre et de lui confier la tâche de former un gouvernement», a-t-il déclaré dans une interview mardi soir sur France 2, France Inter et franceinfo.

Les Jeux Olympiques débutent vendredi à Paris. Macron avait précédemment déclaré que les Jeux marqueraient un moment de «trêve politique». La France est toujours à la recherche d’un gouvernement après avoir échoué à obtenir une majorité claire à l’issue du deuxième tour des élections législatives anticipées du début du mois.

Une heure avant l’interview télévisée de Macron et après 16 jours de négociations, le bloc de gauche Nouveau Front Populaire a décidé de nommer Lucie Castets, une haute fonctionnaire, à la présidence française pour le poste de Premier ministre. Le NFP revendique le poste de Premier ministre depuis sa victoire aux élections législatives, sans toutefois obtenir la majorité absolue.

Quant aux Jeux eux-mêmes, Macron a déclaré que les athlètes israéliens sont les bienvenus et devraient pouvoir concourir sous leurs couleurs. «J’ai toujours dit que c’était le CIO (Comité International Olympique) qui déciderait, et nous ne faisons pas de politique avec les Jeux», a déclaré le chef de l’Etat. Il a condamné «dans les termes les plus fermes quiconque mettrait, d’une manière ou d’une autre, en danger ces athlètes». Il répondait aux déclarations de plusieurs élus du parti La France Insoumise (LFI) qui dénonçaient le «double standard» entre athlètes israéliens et russes.

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