Législatives françaises: la gauche radicale et les socialistes concluent un accord
La France insoumise (gauche radicale) et le Parti socialiste ont annoncé avoir conclu un accord pour les élections législatives françaises après être tombé d’accord sur la stratégie, le programme et les circonscriptions. Ce texte sera soumis à l’approbation interne des socialistes jeudi.
« Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher (le président) Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite« , déclarent les deux formations dans un communiqué commun.
Porté par ses près de 22% des voix et sa troisième position au premier tour de l’élection présidentielle le 10 avril, Jean-Luc Mélenchon tente de former une coalition afin d’obtenir une majorité des 577 sièges à l’Assemblée nationale et d’imposer ainsi un partage du pouvoir au chef de l’État, le centriste libéral Emmanuel Macron.
Un premier accord a été trouvé dimanche soir avec le principal parti écologiste, Europe-Écologie Les Verts (EELV). Créée dans le cadre de cet accord, la « nouvelle union populaire écologique et sociale » a été rejointe mardi par le Parti communiste (PCF).
Les élections législatives françaises doivent se tenir le 12 juin.
Le gouvernement français, mené par le Premier ministre Jean Castex, « ira au bout du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui s’achève le 13 mai minuit », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, rapportant les propos du chef de l’État lors du Conseil des ministres.
Cette déclaration écarte donc toute nomination d’une nouvelle équipe d’ici cette date, alors que les spéculations vont bon train sur les candidatures pour remplacer Jean Castex à Matignon.
« Le gouvernement est à la tâche pour agir, protéger les Français, prendre toutes les décisions nécessaires, et le temps des décisions individuelles et des nominations n’est pas venu. Aucune proposition n’a été faite à qui que ce soit en la matière », a précisé Gabriel Attal, toujours citant le chef de l’État.
La cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron, prévue samedi, ne donne pas le coup d’envoi du second mandat qui ne démarre que le 14 mai, a-t-il précisé. « Le mandat du président de la République court jusqu’au 13 mai à minuit et le gouvernement Castex restera en place jusqu’à la fin de ce 1er mandat d’Emmanuel Macron. »
Pour l’instant, « le gouvernement est chargé d’anticiper et préparer les textes sur les engagements du président dans la campagne électorale, comme l’indexation des pensions sur l’inflation à partir de juillet » et « le développement des énergies renouvelables » pour « réduire les délais et simplifier ».
Devant ses ministres, le chef de l’État a aussi rappelé que « le gouvernement Castex est à la tâche sur différents sujets d’actualité », en particulier la guerre en Ukraine et ses conséquences ainsi que l’évolution de l’épidémie de Covid-19.
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