Législatives en France : « purge » chez les Insoumis, Mélenchon critiqué
France : le Nouveau Front populaire a trouvé un accord ce vendredi soir. Plusieurs députés sortants apprennent ce vendredi soir qu’ils n’ont pas été repris sur les listes, sans même « un coup de fil ». Ils accusent Jean-Luc Mélenchon de régler ses comptes et d’opérer une purge dans ses rangs, éliminant les voix qui l’ont critiqué.
Alexis Corbière, Raquel Garrido, Frédéric Mathieu et Danielle Simonnet n’ont pas été repris sur les listes de la France insoumise (LFI). Une surprise, que ces personnages pourtant emblématiques du parti critiquent rapidement sur les réseaux sociaux : « purge » est notamment un mot qui revient dans les publications sur X.
Et ils ne sont pas les seuls critiques de la décision. Dans les rangs des Insoumis d’abord, le député sortant François Ruffin, figure très médiatisée, décrit le choix de « farce », sur X. « La direction de la France insoumise, loin de se mettre à la hauteur de ce moment (l’union des partis de gauche, NDLR), s’abaisse aux pires combines. »
Ensuite, les partenaires du nouveau groupe politique critiquent aussi la décision, comme Marine Tondelier, présidente d’EELV (parti écologiste) se dit « extrêmement choquée par la purge ». Même son de cloche chez sa collègue de parti Sandrine Rousseau.
Le cas Adrien Quatennens
L’accord des partis de gauche contenait notamment le point suivant : qu’Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, ne soit pas investi comme candidat. Il pourrait simplement être investi de candidat pour LFI, mais pas de candidat du Nouveau Front populaire, et ne pourrait pas communiquer pour ce groupement.
C’est pourtant ce qu’il a fait ce vendredi soir, sur X. Il partage un communiqué portant le logo et les couleurs de l’union des gauches, et le signe de sa main. Ce qui pourrait déjà créer un premier contentieux pour les partis de gauche.
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