Crash de l’avion piloté par le journaliste Gérard Leclerc: les trois victimes identifiées

Les trois personnes qui se trouvaient à bord de l’avion de tourisme piloté par le journaliste français Gérard Leclerc qui s’est écrasé mardi à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), ont été identifiées, a annoncé mercredi le parquet de Saint-Nazaire.

Les trois personnes présentes à bord de l’avion ont pu être identifiées » et leurs familles « vont ou ont été entendues« , a affirmé le parquet dans un communiqué, sans toutefois divulguer leurs trois identités. Les recherches, interrompues dans la nuit et reprises à la mi-journée, ont permis de retrouver « le corps d’un homme sur lequel ont été découverts des effets personnels au nom de Gérard Leclerc » et celui d’une femme, d’après la même source. « Un fragment de corps correspondant à une troisième personne de sexe indeterminé », a également été remonté, d’après le parquet. 

L’avion, qui appartenait à l’aéroclub de Loudun (Vienne), était piloté par le journaliste Gérard Leclerc, 71 ans, auquel de nombreuses personnalités des médias ou du monde politique ont rendu hommage. Michèle Monory, fille de l’ancien ministre et président du Sénat René Monory, ainsi qu’une amie de celle-ci avaient embarqué dans l’avion, selon une source proche du dossier. Le corps de l’homme et celui de la femme retrouvés mercredi « présentent chacun un polytraumatisme très important, de multiples fractures et des blessures incompatibles avec toute chance de survie », a ajouté le parquet. Les recherches ont permis de remonter des débris de l’avion, dont la plaque d’identification, selon le parquet.

En l’état de l’enquête, « la piste d’un facteur humain ou d’un problème machine est privilégiée« . L’avion Robin DR 400 avait décollé mardi à 11h07 de l’aérodrome de Loudun à destination de La Baule (Loire-Atlantique). Il avait disparu des écrans radar à 11h42 au-dessus de l’estuaire de la Loire et l’alerte avait été rapidement donnée, déclenchant un dispositif de recherches.

Le groupe Canal + et sa consoeur Laurence Ferrari ont immédiatement confirmé sur X (ex-Twitter) le décès du journaliste dans l’accident et lui ont rendu hommage.

La préfecture avait déclenché un plan de sauvetage aéro-terrestre (SATER) dans l’après-midi lorsque l’aéronef, piloté par le journaliste (CNews, ex-France 2), avait disparu des écrans radar.

Selon des sources proches du dossier, les recherches subaquatiques ont dû être suspendues pour la nuit en raison de mauvaises conditions et les deux corps localisés dans l’épave n’avaient pas pu être dégagés.

D’après France Bleu Loire Océan, des débris ont été découverts au niveau d’une écluse, une roue et un morceau d’immatriculation. Le reste de l’avion se trouve dans l’eau, à 3 ou 4 mètres de profondeur, dans une zone de marais avec de forts courants.

Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) pour la Sécurité de l’Aviation civile a annoncé sur X (ex-Twitter) que cet « accident mortel » impliquait un avion de type RobinAircraft DR400 immatriculé F-GMXY. « Un enquêteur @BEA_Aero et un enquêteur de première information sur place ce jour, rejoints par deux enquêteurs @BEA_Aero demain », écrit l’organisation, annonçant « l’ouverture d’une enquête de sécurité ». Selon des médias locaux, l’avion avait décollé de l’aérodrome de Loudun (Vienne).

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