Emmanuel Macron

Elections françaises, J-6: l’entourage de Macron s’inquiète pour le deuxième tour (infographies)

La dernière semaine avant le premier tour des élections présidentielles en France a commencé. L’écart entre Macron et Le Pen se réduit dans les sondages.

Sprint final dans l’élection présidentielle en France à moins d’une semaine du premier tour. Avec un défi de taille pour les 12 prétendants à la présidence française: mobiliser leurs partisans, aller chercher les indécis et ceux tentés par une abstention potentiellement élevée.

Ecart qui se resserre

« Bien sûr » qu’Emmanuel Macron peut perdre, a affirmé le chef de file des députés de la majorité présidentielle Christophe Castaner dimanche sur la radio RMC. « Ce serait une faute politique », une « arrogance », que « de laisser penser qu’une élection est pliée d’avance ». Les derniers jours de campagne sont électrisés par un écart qui se resserre dans les sondages entre M. Macron, et sa rivale d’extrême droite Marine Le Pen (Rassemblement national), qui surfe sur une inflation galopante en France et met le pouvoir d’achat au coeur de sa campagne.

Plus que pour le premier tour, où il est toujours en tête des intentions de vote, l’entourage du candidat-président s’inquiète du resserrement de l’écart avec Mme Le Pen au second tour, plusieurs études le donnant vainqueur avec seulement 53% contre 47% pour son adversaire.

La guerre en Ukraine continue de marquer une campagne déjà asphyxiée à ses débuts par la crise du Covid, ce qui fait désormais craindre aux sondeurs une très importante abstention dimanche: elle pourrait atteindre quelque 30%, un record pour un premier tour de présidentielle sous la Ve République, souligne un sondage paru dimanche.

Chaque candidat tente aussi de gérer le duel installé depuis des mois entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le chef de l’Etat sortant, stabilisé autour de 27% tandis que la candidate RN a franchi le seuil des 20% au premier tour fin mars, a déploré lundi que « ceux qui jouent avec les peurs montent » et souhaité « convaincre » les électeurs tentés par les extrêmes que ceux-ci « n’apportent pas la bonne réponse ».

Pour le second tour, son avance s’est réduite dans la marge d’erreur des sondages (53% contre 47% à Marine Le Pen), inquiétant désormais la « macronie ».

$

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire