Didier Reynders (MR), Commissaire européen à la Justice. © BELGA

Didier Reynders veut rempiler à la Commission européenne

Le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, souhaite poursuivre son mandat à la Commission européenne, a-t-il annoncé dimanche sur le plateau du journal de RTL-TVi.

L’ex-vice-Premier ministre MR en a fait part au président de son parti, Georges-Louis Bouchez, et à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

« On va prolonger le président de la Cour de justice européenne, Koen Lenaerts, qui est un Belge. On a déjà décidé de prolonger la représentante belge à la Cour des comptes européenne, Annemie Turtelboom. Pourquoi pas également prolonger le commissaire? », a-t-il expliqué. « En tout cas, j’ai cette volonté de poursuivre le travail sur l’État de droit. Ce qui est le plus important, c’est que l’Europe continue son travail sur ce fond commun de valeurs: l’État de droit, la démocratie, les droits fondamentaux ».

   Il revient au gouvernement fédéral de proposer un candidat belge à la Commission européenne. Ce choix fera partie des négociations en vue de former un nouvel exécutif, qui à ce jour n’en sont encore qu’au stade la préformation. D’autres noms ont déjà circulé pour ce poste, notamment celui de Frank Vandenbroucke (Vooruit) et celui d’une autre MR, l’ex-Première ministre Sophie Wilmès, plébiscitée aux dernières élections européennes.

Candidat au Conseil de l’Europe

   Le libéral francophone a repris son mandat à la Commission européenne après l’avoir laissé en d’autres mains provisoirement pour se consacrer à sa candidature au Conseil de l’Europe. Pour la deuxième fois de sa carrière, il en a brigué le secrétariat général, en vain. Le socialiste suisse Alain Berset lui a été préféré. M. Reynders s’est montré critique à l’égard du futur secrétaire général. À l’entendre cette élection est due en grande partie aux États non membres de l’UE au sein du Conseil de l’Europe (qui compte 46 membres dont les 27 pays de l’UE).

   « Il y avait un certain rejet de l’Union européenne », a affirmé M. Reynders. « Beaucoup de pays comme la Turquie, la Géorgie ou même la Hongrie, dans l’UE, se sont portés sur un candidat suisse qui n’est ni favorable à l’Union européenne, ni très favorable à l’Ukraine ».

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