Charles Michel
Charles Michel © Getty

Conseil européen: aucun obstacle légal n’empêcherait Charles Michel de se présenter aux élections de 2024

D’après une source européenne, il n’existe aucune barrière juridique fondamentale qui empêcherait le président du Conseil européen, Charles Michel, de présenter aux élections de 2024.

Aucun obstacle légal n’empêcherait, dans l’absolu, le président du Conseil européen Charles Michel de se présenter, en cours de mandat, aux élections de 2024, selon une source européenne.

« Ni les traités ni le code de conduite du président du Conseil européen n’interdisent à celui-ci de se présenter comme candidat aux élections nationales ou européennes en cours de mandat. Par conséquent, le président du Conseil européen peut se présenter à une telle élection tout en continuant à exercer ses fonctions de président« , a confirmé à Belga un fonctionnaire de l’UE, sous couvert d’anonymat.

Depuis que la fonction a été rendue permanente par le Traité de Lisbonne (2007), aucun des deux prédécesseurs de M. Michel ne s’est présenté à une élection législative en cours de mandat. Le premier, le Belge Herman Van Rompuy (2009-2014), a pris sa retraite politique à l’issue de ses deux mandats de deux ans et demi, tandis que le second, Donald Tusk (2014-2019), est devenu président du Parti populaire européen (PPE). Le Polonais cherchera, aux élections du week-end prochain dans son pays, à renverser le parti ultra-conservateur au pouvoir à Varsovie.

Premier ministre de 2014 à 2019, Charles Michel ne s’est jamais exprimé sur une éventuelle candidature aux élections du 9 juin prochain (Europe, Fédéral ou Région), lui dont le mandat prend fin le 30 novembre 2024, sans nouvelle reconduction possible.

Mais son avenir pèse sur la formation des listes électorales au sein du MR, et singulièrement sur celle au Parlement européen. Cette liste avait été emmenée en 2019 par l’ancien président du parti Olivier Chastel, qui siège depuis 2019 à Strasbourg aux côtés de Frédérique Ries, eurodéputée depuis près de vingt ans. Le sort du commissaire européen Didier Reynders entre aussi en jeu.

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