Entrée en vigueur de l’embargo européen sur le diesel russe
L’interdiction d’importer des produits pétroliers raffinés russes, comme du diesel ou de l’essence, dans l’Union européenne entre en vigueur dimanche.
La mesure vise à limiter davantage les revenus russes générés par les ventes de ressources énergétiques et donc le financement son invasion de l’Ukraine par ce biais. Selon les dernières statistiques européennes de l’agence européenne Eurostat, la Russie a exporté des produits pétroliers comme du diesel pour plus de 2,3 milliards d’euros vers l’UE en octobre. Des produits ont été vendus à l’Allemagne seule pour l’équivalent de 558 millions d’euros. L’embargo a été décidé en juin dans le cadre du sixième paquet de sanctions européennes frappant la Russie en représailles à l’invasion de son voisin ukrainien. Il prévoit des exceptions temporaires pour certains pays membres de l’UE.
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Cet embargo européen s’ajoute à une interdiction d’importation de barils de pétrole brut russe par voie maritime, déjà d’application depuis début décembre. En plus de ces interdictions d’importations vers le bloc européen, l’UE, les pays membres du G7, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et les USA ont accepté de plafonner les prix des produits pétroliers raffinés russes. L’accord comprend un prix plafond de 45 euros le baril pour des produits peu raffinés comme le mazout, et un autre de 100 dollars le baril pour des produits plus chers comme le diesel. En Belgique samedi, la veille de l’entrée en vigueur de l’embargo, les ONG environnementales Greenpeace, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu (BBL) ont toutefois dénoncé « l’hypocrisie » du pays qui a augmenté de 28% ses importations de gaz naturel liquifié (LNG) russe en 2022
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