Des documents sensibles disparaissent à Europol
Selon Politico, qui est à l’origine de ces révélations, les documents se seraient volatilisés en septembre dernier. Certains d’entre eux auraient ensuite été retrouvés dans la rue et remis à un commissariat de police par un citoyen. Dans le courant de la matinée, Europol a confirmé la disparition de ces documents sensibles de ses locaux et confirme qu’une enquête interne est actuellement en cours.
Des documents sensibles ont disparu des bureaux d’Europol à La Haye, rapporte le site d’information Politico après avoir mené sa propre enquête. Il s’agirait des dossiers personnels de la directrice exécutive Catherine de Bolle et de ses trois adjoints Jürgen Ebner, Andrei Lințǎ et Jean-Philippe Lecouffe.
Les documents se seraient volatilisés en septembre dernier. Certains d’entre eux auraient ensuite été retrouvés dans la rue et remis à un commissariat de police par un citoyen, explique Politico. Cet incident, considéré comme une atteinte grave à la sécurité, fait actuellement l’objet d’une enquête.
Selon une source qui s’est confiée à Politico, les dossiers personnels sensibles sont conservés dans une chambre forte dont peu de personnes connaissent la combinaison. On ignore à ce stade s’ils ont disparu à la suite d’une négligence ou d’un vol commis délibérément. Mais cette histoire a déjà suscité pas mal de remous en interne si bien que le chef du département des ressources humaines d’Europol, Massimiliano Bettin, a déjà été suspendu de ses fonctions à titre temporaire.
Europol, est l’agence européenne de police criminelle. Elle coordonne les actions des services de police nationaux en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédocriminalité au sein de l’Union européenne.
Europol confirme les informations parues sur le site de Politico
Europol confirme, mercredi, que des dossiers sensibles ont disparu de ses locaux. Les faits se seraient produits l’été dernier, a indiqué une porte-parole de l’agence européenne de coopération policière, à la suite d’informations publiées par le média Politico.
L’organisation, dont le siège est situé à La Haye, affirme qu’elle prend la chose très au sérieux. Une enquête interne a été lancée et les parties concernées ont été informées. Europol déclare cependant ne pas pouvoir donner plus de détails sur l’enquête en cours.