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Corées: la Corée du Nord tire un missile dans la Zone économique exclusive du Japon

Un missile balistique tiré samedi par la Corée du Nord s’est apparemment abîmé dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Japon, a déclaré le Premier ministre nippon Fumio Kishida.

« Il semble que le missile balistique tiré par la Corée du Nord soit tombé dans la ZEE du Japon, à l’ouest d’Hokkaido », a déclaré M. Kishida aux journalistes. 

M. Kishida a expliqué avoir « donné pour instruction (à des responsables nippons) d’informer la population et de vérifier minutieusement la situation en matière de sécurité« .

« Cette série d’actions de la Corée du Nord menace la paix et la stabilité du Japon et de la communauté internationale, et est absolument impardonnable », a ajouté M. Matsuno. Il a déclaré que le Japon avait protesté « par la voie diplomatique« .

Tokyo « répondra en se coordonnant étroitement avec la communauté internationale, y compris les États-Unis et la Corée du Sud, par le biais de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en cours et du Conseil de sécurité des Nations unies », a encore dit M. Matsuno.

En novembre dernier, un autre missile tiré par Pyongyang dans le cadre d’une série de lancements d’une intensité sans précédent serait également tombé dans la ZEE japonaise. La ZEE japonaise s’étend jusqu’à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes.

La Corée du Nord a tiré samedi un missile intercontinental « de classe ICBM » vers (la) mer de l’Est« , a déclaré l’état-major interarmées sud-coréen, en référence au nom donné à la mer du Japon. Tokyo a également confirmé le lancement, son ministère de la Défense affirmant que Pyongyang a procédé au lancement d’un « possible missile balistique » sans donner plus de détails.

Ce tir intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis s’apprêtent à mener des exercices de simulation, qui doivent se tenir la semaine prochaine à Washington, afin de discuter des mesures à prendre en cas d’utilisation de l’arme nucléaire par Pyongyang.

La Corée du Nord a menacé vendredi de réagir avec une force « sans précédent » aux manœuvres américano-sud-coréennes à venir, y voyant les préparatifs d’un conflit armé.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a pris ses fonctions en mai 2022 en promettant de se montrer ferme vis-à-vis Pyongyang, a considérablement intensifié la tenue d’exercices avec les Etats-Unis, très réduits pendant la pandémie.

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