Biden dit ne pas pouvoir garantir « l’issue finale » de l’opération d’évacuation à Kaboul
Joe Biden a affirmé vendredi qu’il ne pouvait pas garantir « l’issue finale » de l’opération d’évacuation à Kaboul, l’une des « plus difficiles de l’histoire » au terme d’une guerre longue de vingt ans en Afghanistan.
« Cette mission d’évacuation est dangereuse. Elle implique des risques pour nos forces armées et est menée dans des conditions difficiles », a déclaré le président américain lors d’un discours à la Maison Blanche. « Je ne peux pas promettre ce qu’en sera l’issue finale »‘, a-t-il reconnu, entouré par sa vice-présidente Kamala Harris, son chef de la diplomatie Antony Blinken, le chef du Pentagone Lloyd Austin, et son haut conseiller à la sécurité Jake Sullivan.
« Mais en tant que commandant en chef, je peux vous assurer que je mobiliserai tous les moyens possibles », a-t-il promis. Seuls les Etats-Unis sont « capables » de mener une telle opération, parmi les « plus difficiles de l’histoire », « à l’autre bout du monde avec une telle précision », a affirmé le président américain.
Il a dit que les Etats-Unis avaient évacué 13.000 personnes d’Afghanistan depuis le 14 août, et 18.000 depuis juillet, avec des milliers en plus évacués sur des vols privés « mis en oeuvre par le gouvernement américain ».
Le président a assuré que son pays était engagé à évacuer tous les Afghans ayant aidé les Etats-Unis dans leurs opérations en Afghanistan pendant la guerre.
Joe Biden est sous le feu des critiques face aux scènes d’évacuations chaotiques à Kaboul et aux récits de candidats au départ afghans empêchés de parvenir jusqu’à l’aéroport par les contrôles des talibans. Nous « sommes en contact permanent avec les talibans, et nous oeuvrons pour nous assurer que les civils aient un accès sûr à l’aéroport », a affirmé le président américain. Il a également assuré que ce retrait chaotique n’affectait pas la crédibilité des Etats-Unis sur la scène internationale.
Nos alliés dans le monde « ne remettent pas en question notre crédibilité », a assuré le président américain. « J’ai parlé à nos alliés de l’Otan », a-t-il ajouté. « En fait c’est le contraire ».
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