Après Olivier Vandecasteele, trois autres prisonniers qui étaient détenus en Iran sont en route vers la Belgique
Trois prisonniers européens détenus par l’Iran sont en route pour la Belgique, a annoncé le Premier ministre Alexander De Croo, une semaine après la libération du Belge Olivier Vandecasteele.
Alexander De Croo a informé ses homologues danois et autrichien de la libération de trois Européens détenus par l’Iran, ont précisé ses services dans un communiqué.
Il s’agit de deux prisonniers de double nationalité autrichienne et iranienne et d’un ressortissant danois, dont les identités n’ont pas été révélées. « La Belgique organise actuellement leur évacuation via le sultanat d’Oman vers la Belgique », précise le texte.
De Croo a remercié les autorités d’Oman « pour le rôle central joué lors de ces libérations », poursuit le communiqué. Les deux prisonniers libérés de double nationalité austro-irannienne étaient « injustement détenus », respectivement depuis janvier 2016 et janvier 2019. Le troisième homme libéré est danois. Il a été arrêté par l’Iran en novembre 2022 en marge des rassemblements pour les droits des femmes.
Les trois prisonniers européens libérés rejoindront la Belgique, après avoir passé les examens médicaux d’usage. Ils seront accueillis à l’aéroport militaire de Melsbroek par la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, indique encore le communiqué. Selon Alexander De Croo, « le gouvernement belge continue de mener son combat pour le respect des droits humains et la libération des citoyens européens injustement détenus par l’Iran ».
Le ministre danois des Affaires étrangères « heureux » et « soulagé » après la libération
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, s’est déclaré vendredi « heureux » et « soulagé » après la libération d’un ressortissant danois détenu en Iran, et en route pour la Belgique, tout comme deux Irano-Autrichiens.
« Je tiens à remercier notre proche partenaire, la Belgique, pour ses immenses efforts pour que cela se produise. Oman a également joué un rôle important. Le gouvernement danois en est très reconnaissant », a-t-il affirmé. Le chef de la diplomatie danoise n’a pas nommé le prisonnier libéré, affirmant que son identité était « une affaire personnelle » et qu’il ne pouvait pas entrer dans les détails.