Le président américain Joe Biden lors d'une conférence de presse à la Maison blanche, jeudi 11 juillet. © Belga

Joe Biden, malgré deux nouvelles bourdes, assure qu’il reste le candidat le plus qualifié pour la présidence américaine

Après avoir confondu Poutine et Zelensky, le président américain Joe Biden a insisté sur ses compétences au cours d’une conférence de presse, jeudi.

Le président américain Joe Biden a répété jeudi lors d’une conférence de presse improvisée à la Maison blanche qu’il ne se retirerait pas de la course à la présidence américaine. « Je suis le candidat le plus qualifié pour la présidence », a-t-il assuré.

Il a aussi ajouté que sa vice-présidente et colistière Kamala Harris était aussi qualifiée pour être présidente des Etats-Unis « dès le premier jour », si nécessaire. « Je ne l’aurais pas choisie si je ne pensais pas dès le départ qu’elle a les compétences pour être présidente (…) c’est pour cela que je l’ai choisie », a déclaré le démocrate.

Cependant, lors de ses réponses aux questions des reporters, le président qui joue la reconduction de son mandat, a fait un nouveau lapsus évoquant « le vice-président Trump« , du nom de son rival républicain, au lieu de Kamala Harris. Joe Biden ne s’est pas repris, comme il l’avait fait peu avant, en commettant une autre bourde monumentale.

Ce lapsus survient quelques heures après une autre gaffe dommageable où il a confondu le nom du président ukrainien Volodymyr Zelensky avec celui du président russe Vladimir Poutine.

Face à ce dernier, le président américain a assuré jeudi qu’il serait toujours capable, s’il était réélu, de « gérer » ce président russe, mais encore le président chinois Xi Jinping, dans trois ans. « Je suis prêt à les gérer maintenant ainsi que dans trois ans », a lancé le dirigeant démocrate.

L’octogénaire Joe Biden, confronté à un tourbillon de questions autour de son état de forme, a assuré jeudi qu’il n’était « pas vrai » qu’il était nécessaire pour lui de se coucher à 20H00. « Au lieu de commencer ma journée à 07H00 et de me coucher à minuit, il serait plus intelligent pour moi de ralentir un peu la cadence« , a-t-il toutefois admis.

Cette conférence de presse était scrutée de près pour déterminer des compétences du président sortant, dont les performances ont été très décevantes lors de son débat électoral face à son adversaire Donald Trump il y a deux semaines.

Depuis lors, de nombreux élus démocrates et figures d’Hollywood soutenant le parti ont plaidé en faveur d’un retrait de Joe Biden de la campagne électorale.

« Je suis déterminé à être candidat, mais je pense qu’il est important d’apaiser les peurs« , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, estimant toutefois que multiplier les examens médicaux et cognitifs n’est pas nécessaire qu’il prend « des décisions tous les jours ».

L’enjeu pour le président américain jeudi n’était pas seulement de se défendre sur le fond mais d’avoir de la repartie, de s’exprimer clairement, d’une voix assurée, sans notes et sans prompteur.

La conférence une heure, soit le double du temps initialement imparti, et le président sortant a répondu à une dizaine de questions posées par des journalistes de grands médias américains et étrangers dont les agences Associated Press, Reuters, Bloomberg et AFP, le Financial Times, le New York Times CBS et NBC.

Le républicain Donald Trump s’est moqué en direct jeudi de cette conférence de presse et des lapsus de son adversaire démocrate. « Beau boulot, Joe! », a lancé l’ancien président sur son réseau Truth Social.

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