Le Républicain Ron De Santis, considéré comme l'étoile montante de la droite dure.

Huit républicains, mais pas Trump: voici les participants au premier débat pour la présidentielle 2024

Ce mercredi soir, huit candidats participent au premier débat pour les primaires républicaines de 2024. Le grand absent de cette émission est Donald Trump, qui a préféré la snober.

Un entrepreneur lancé dans une croisade contre la bien-pensance, une ex-ambassadrice à l’ONU, un ancien vice-président et de nombreux gouverneurs: voici les participants au premier débat pour les primaires républicaines de 2024.

Tous espèrent briller lors d’une émission organisée mercredi à 20H00 dans le Wisconsin (01H00 GMT jeudi), et que le favori Donald Trump a choisi de snober.

Le vainqueur des primaires républicaines affrontera le candidat désigné par les démocrates, très probablement Joe Biden, à l’élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.

Ron DeSantis

De nombreux républicains ont placé leurs espoirs dans la candidature du gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui, à seulement 44 ans, est vu par certains comme l’étoile montante de la droite dure. Mais la candidature de ce conservateur, annoncée fin mai, peine à s’imposer dans les sondages face à Donald Trump.

En 2018, cet ancien officier de marine avait été élu de justesse à la tête de la Floride après avoir été soutenu par l’ancien président, dont il partage la plupart des idées.

Depuis, il a pris ses distances et gagné en notoriété en multipliant les mesures choc ultra-conservatrices sur l’éducation, l’immigration ou les questions LGBT+.

Vivek Ramaswamy

Il a fait fortune dans les biotechnologies, qualifie les militants écologistes de « secte religieuse » et profite d’une ascension surprise dans la course aux primaires républicaines: Vivek Ramaswamy, 38 ans, espère que son discours provocateur et incisif le propulsera jusqu’à la Maison Blanche.

Ce novice complet de la politique, qui se plaît à s’imaginer en « Trump 2.0 », occupe désormais, à la surprise générale, la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines, organisées début 2024.

Mike Pence

Après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence a changé de ton après l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

Ce chrétien évangélique de 64 ans, farouche opposant à l’avortement, a décidé de défier son ancien patron lors des primaires républicaines de 2024.

La rupture entre les deux hommes compromet toutefois les chances de l’ancien gouverneur de l’Indiana, que les nombreux militants fidèles à Donald Trump continuent de considérer comme un « traître ».

Chris Christie

Deux anciens gouverneurs qui n’ont pas leur langue dans leur poche: Chris Christie et Asa Hutchinson sont les candidats républicains les plus critiques de Donald Trump.

Ancien gouverneur du New Jersey, Chris Christie, 60 ans est connu pour son style combatif, dépeignant le milliardaire comme égocentrique et malhonnête. En 2016, il l’avait pourtant soutenu après avoir renoncé à briguer l’investiture républicaine.

Asa Hutchinson

Asa Hutchinson, 72 ans, ex-gouverneur de l’Arkansas, est l’un des rares conservateurs à dénoncer ouvertement l’ancien président pour ses inculpations en série. Sa campagne peine pour autant à susciter l’enthousiasme.

Nikki Haley

Ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, est la seule femme à s’être lancée dans cette primaire républicaine. 

Sans renier le bilan de Donald Trump, la quinquagénaire a critiqué ouvertement sa croisade post-électorale sur une supposée fraude jamais prouvée.

Tim Scott

Le sénateur Tim Scott, également de Caroline du Sud, rêve lui ouvertement d’être le premier président républicain noir. 

En novembre dernier, l’élu de 57 ans avait évoqué son grand-père qui avait voté pour Barack Obama.

« J’aurais aimé qu’il vive assez longtemps pour voir un autre président de couleur et qu’il s’agisse, cette fois, d’un républicain! »

Doug Burgum

Il est inconnu du grand public, mais a trouvé la ruse pour se retrouver sur scène mercredi. Doug Burgum, gouverneur du Dakota du Nord, a réussi à atteindre le seuil de 40.000 donateurs exigé pour participer au débat: le sexagénaire a offert une carte cadeau de 20 dollars à chaque personne qui donnait au moins un dollar à sa campagne.

Contenu partenaire