Tim Walz
Tim Walz

Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, accepte l’investiture du Parti démocrate

Tim Walz, choisi par Kamala Harris comme colistier pour sa campagne pour la présidentielle américaine, a été adoubé lors de la convention démocrate.

Tim Walz, choisi par Kamala Harris pour la seconder dans sa campagne a accepté l’investiture de son parti lors de son grand oral à la convention démocrate de Chicago. « C’est l’honneur de ma vie d’accepter votre investiture », a lancé celui qui deviendra vice-président des Etats-Unis si Kamala Harris l’emporte en novembre.

Entouré de militants survoltés, dans la légendaire arène des Chicago Bulls, le sexagénaire, sur qui les démocrates comptent pour séduire des électeurs modérés à travers le pays, est longuement revenu sur les moments de sa vie. De son enfance dans une petite ville du Nebraska -« on apprend à prendre soin les uns des autres » – à sa carrière de coach de football américain, en passant par les difficultés qu’il a connues pour concevoir un enfant. Tim Walz, 60 ans, connu pour sa bonhomie et son franc-parler a été propulsé sur le devant de la scène après le retrait du président Joe Biden de la course à la Maison Blanche et l’entrée en lice de Kamala Harris – un des plus grands chamboulements de l’histoire politique américaine.

Stevie Wonder, John Legend

Pour un candidat ou une candidate à la présidentielle, choisir un colistier répond souvent à l’objectif de séduire de nouveaux électeurs ou de compenser des faiblesses identifiées en termes d’image ou de programme. Tim Walz, un ancien professeur de géographie qui a grandi dans l’Etat très rural du Nebraska, devrait rassurer les électeurs qui auraient pu juger Kamala Harris trop progressiste. Les démocrates louent aussi le bilan de cet homme au crâne dégarni et aux petites lunettes rectangulaires en matière de protection du droit à l’avortement – l’un des thèmes majeurs en amont de la présidentielle du 5 novembre.

L’enthousiasme des démocrates pour ce nouveau « ticket » est clairement palpable dans les couloirs de la convention, un mois jour pour jour après le retrait incroyable de Joe Biden.

Mercredi soir, les délégués démocrates ont laissé éclater des rires en écoutant l’ancien président Bill Clinton moquer le républicain Donald Trump sur son âge. Ils ont esquissé des pas de danse lors de performances de Stevie Wonder et John Legend, copieusement applaudi la présentatrice Oprah Winfrey. Réunis dans l’arène légendaire des Chicago Bulls, certains ont aussi essuyé des larmes en écoutant l’émouvant témoignage des parents d’un otage américain du Hamas – l’un des moments les plus solennels de la convention.

Mais le point d’orgue de ce rassemblement minutieusement chorégraphié viendra jeudi, quand Kamala Harris acceptera formellement l’investiture de son parti. L’occasion d’une fête spectaculaire, ponctuée par le traditionnel lâcher de milliers de ballons rouges, blancs et bleus. Cette investiture cimentera le duel entre la candidate démocrate et le républicain Donald Trump, prévu dans moins de 80 jours.

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