Michelle Obama

Etats-Unis: Michelle Obama et sa « peur réelle » face au danger Trump

Michelle Obama a exprimé sa crainte de voir Trump redevenir président, lors d’un meeting aux côtés de la démocrate Kamala Harris.

Michelle Obama a exprimé sa « peur réelle » de voir Donald Trump reprendre la Maison Blanche lors d’un meeting au côté de la démocrate Kamala Harris qui serait une « extraordinaire présidente » mais n’a pas réussi à creuser l’écart dans les sondages avec le républicain.

Les deux prétendants à la Maison Blanche, coude-à-coude à dix jours du scrutin sont retournés dans les Etats clés où ils multiplient meetings et rencontres. La défense des droits des femmes pour elle, l’économie et l’immigration pour lui: chacun d’eux a mis l’accent samedi sur des thèmes porteurs.

« Tous mes espoirs concernant Kamala s’accompagnent également d’une véritable peur, peur pour notre pays, peur pour nos enfants, peur de ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection », a lancé Michelle Obama dans un discours enflammé et résolument féministe après une entrée triomphante.

L’ex-Première dame, l’une des personnalités préférées des Américains, qui faisait le grand retour dans la campagne, n’a pas hésité à exprimer ses frustrations: « c’est trop serré à mon goût ». « Si nous voulons aider ce pays à tourner la page de la politique de la haine et de la division, nous ne pouvons pas rester assis à nous plaindre », a-t-elle ajouté.

La présence de Michelle Obama est venue couronner une semaine où Kamala Harris s’est appuyée sur une flopée de célébrités: Lizzo et Usher le week-end dernier, Bruce Springsteen et Barack Obama jeudi, Beyoncé vendredi pour un meeting centré sur le droit à l’avortement.

De son côté, Donald Trump a une fois de plus multiplié les attaques tous azimuts contre sa rivale et a assuré être l’unique rempart contre le déclin supposé de la première puissance mondiale. « Cette personne ne peut pas être présidente. Elle est trop faible et trop bête pour représenter l’Amérique sur la scène internationale », a-t-il déclaré dans la ville de Novi dans le Michigan, ajoutant même que c’était « une droguée ».

« Pouvez-vous imaginer qu’elle traite avec le président chinois ou russe? Personne ne la respecte, personne ne la prend au sérieux », a-t-il ajouté. Dans cette grande banlieue de Détroit, il a fait monter sur scène des ouvriers de l’industrie automobile et leur a promis de « ramener les emplois » notamment en revenant sur les subventions aux véhicules électriques. « En peu de temps, vous aurez plus d’emplois que vous n’avez jamais eu ». Pour son second meeting de la journée, en Pennsylvanie, l’un des sept Etats les plus incertains et disputés qui décideront l’élection, il a de nouveau accusé Kamala Harris de vouloir mettre fin à la fracturation hydraulique — ce qu’elle réfute. Cette méthode d’extraction du gaz controversée représente des milliers d’emplois dans la région. « Nous allons fracturer, fracturer, et encore fracturer », a-t-il lancé, au milieu d’un discours sans proposition concrète mais où il a promis « un nouvel âge d’or » et de « réparer » le pays en « chute libre », « cassé » par sa rivale démocrate et vice-présidente de Joe Biden.

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