Le président américain Joe Biden resterait plus déterminé que jamais à battre Donald Trump, assure sa directrice de campagne. Des affirmations qui contredisent celles de quatre proches collaborateurs du candidat démocrate, qui faisaient part de leurs doutes, vendredi matin.
Le président américain Joe Biden reste « absolument » dans la course à la Maison Blanche, a affirmé vendredi sa directrice de campagne, en dépit des doutes croissants sur sa capacité physique et mentale à assumer un second mandat.
« Joe Biden est plus déterminé que jamais à battre Donald Trump », a affirmé Jen O’Malley Dillon à la chaîne MSNBC.
Doutes dans son entourage
Plusieurs personnes familières du président démocrate américain Joe Biden avançaient pourtant vendredi matin qu’il commençait à accepter qu’il ne puisse peut-être pas remporter le scrutin et doive renoncer à sa candidature. Le quotidien américain New York Times en fait part, citant quatre collaborateurs du président, qui souhaitent rester anonymes pour éviter de blesser le président.
Une de ces personnes assure que le président n’a pas encore pris de décision, mais une autre estime que « la réalité commence à s’imposer » et que Joe Biden pourrait bientôt annoncer son remplacement par la vice-présidente Kamala Harris.
Obama sceptique
Entre temps, 21 membres démocrates du congrès ont déjà publiquement demandé que Joe Biden se retire comme candidat présidentiel « et davantage encore en privé », selon le New York Times.
Le Washington Post écrit aussi que l’ex-président Barack Obama pense également que Joe Biden devrait sérieusement s’interroger si sa position est encore tenable. Ce quotidien publie également que Nancy Pelosi, l’une des démocrates les plus influentes, a déclaré à ses collègues du parti que le président « pourrait être convaincu assez rapidement » de renoncer à sa candidature parce qu’il existe de sérieux doutes quant à sa capacité à remporter la victoire en novembre. La candidature de Joe Biden est remise en question depuis sa piètre performance lors d’un débat avec son adversaire républicain Donald Trump le 27 juin.
