Donald Trump doit se taire mais ses proches commentent son procès en live
Eric, l’un des fils du candidat à l’élection présidentielle de novembre, J.D Vance, sénateur de l’Ohio et Andrew Giuliani, fils de l’ancien avocat de Trump et ancien maire de New York, Rudolph Giuliani ont dégainé leur téléphone pour commenter l’audition de Michael Cohen.
Un ancien président américain dans le box des prévenus, c’est inédit. Mais rareté supplémentaire au procès pénal de Donald Trump à New York, certains de ses proches publient en direct leurs commentaires sur les réseaux sociaux.
Le juge qui préside aux débats a ordonné au candidat républicain à la présidentielle de novembre de s’abstenir d’attaquer oralement comme sur les réseaux sociaux jurés et témoins, menaces d’emprisonnement à l’appui. Mais rien n’interdit à l’entourage de Donald Trump de s’exprimer sur le procès dans lequel il est poursuivi pour falsifications comptables dans une affaire de paiement dissimulé à une ex-star du X, ce dont ils ne se privent guère.
Eric Trump, l’un des fils de l’ancien président, présent dans la salle d’audience, a balayé d’un revers de la main lundi le témoignage de Michael Cohen, l’ancien avocat de Trump devenu son ennemi juré. « Je n’ai jamais rien vu d’aussi répété comme au théâtre! ».
Et de tweeter son accord avec un commentaire du sénateur de l’Ohio J.D. Vance, dont le nom circule pour figurer comme colistier de Donald Trump en novembre contre le président démocrate sortant Joe Biden.
Le sénateur s’insurge contre des médias qui ont rapporté voici quelques jours que Donald Trump « semblait sur le point de s’endormir ou de s’ennuyer ». « Ce qu’ils essayent de vendre c’est la théorie que « ‘oui Biden est mentalement inapte mais que l’autre type est aussi douteux’. C’est absurde. J’ai 39 ans, je suis là depuis 26 minutes et je suis sur le point de m’endormir », a-t-il assuré sur X. Andrew Giuliani, fils de l’ancien avocat de Donald Trump Rudy Giuliani, parle aussi en direct de la salle d’audience.
Michael Cohen, condamné à de la prison pour crimes financiers notamment, est un « menteur en série » et un « criminel », lance-t-il sur X. A 77 ans, le candidat des républicains pour la Maison Blanche risque la première condamnation pénale — assortie peut-être d’une peine de prison ferme — d’un ancien président dans l’histoire des Etats-Unis.
Lors d’une suspension d’audience, J.D. Vance en a rajouté. « Ce que le président (Trump) est empêché de dire et c’en est une honte, c’est que chacune des personnes impliquées dans ces poursuites est quasi un agent démocrate », a-t-il déclaré à Fox News.