Donald Trump accepte l’investiture du Parti républicain à l’élection et se prédit « une victoire incroyable » en novembre
Donald Trump a accepté l’investitude du Parti républicain pour la future élection présidentielle en novembre. Il promet aux Etats-Unis « les quatre plus belles années de l’histoire ».
ADonald Trump a dit accepter l’investiture du Parti républicain pour l’élection présidentielle de novembre. « Alors ce soir, avec foi et dévouement, j’accepte fièrement votre investiture pour la présidence des États-Unis », a-t-il déclaré en s’adressant au dernier jour de la convention du parti à Milwaukee, dans le Wisconsin (nord).
L’ancien président américain a aussi prédit « une victoire incroyable » en novembre, en promettant « les quatre plus belles années de l’histoire » des États-Unis s’il regagne la Maison Blanche.
Il a aussi toutefois également tenu à se montrer rassembleur, quelques jours après sa tentative d’assassinat : « Je me présente pour être le président de toute l’Amérique, pas de la moitié de l’Amérique », a-t-il assuré. Donald Trump a toutefois après estimé qu’il fallait « sauver le pays d’un gouvernement en échec et incompétent », devant ses milliers de partisans réunis pour la convention républicaine à Milwaukee.
« Fermer la frontière » et « forer à tout-va »
« Sous l’administration actuelle, nous sommes en effet une nation en déclin », a martelé l’ex-président républicain, en dénonçant l’inflation des dernières années aux États-Unis, les arrivées de migrants à la frontière et les conflits internationaux dont il accuse Joe Biden d’être le responsable. Il a promis de « fermer la frontière » et terminer la construction du mur antimigrants à la frontière des États-Unis avec le Mexique, qui fut l’un des projets majeurs de son premier mandat à la Maison Blanche.
« Je vais mettre fin à la crise de l’immigration illégale en fermant notre frontière et en finissant le mur », a assuré lors de son discours à la convention de Milwaukee le candidat républicain. Il a en encore promis de « forer à tout-va » pour des énergies fossiles, ce à quoi ses supporters ont scandé en réponse « forer, forer, forer ».
En cas de retour au pouvoir, il souhaite aussi réorienter l’ensemble des fonds alloués aux ambitieuses mesures environnementales décidées par Joe Biden, qu’il qualifie d' »arnaque verte ».
Donald Trump s’est dépeint en dirigeant à la stature internationale, capable de mettre fin aux conflits dans le monde « avec un coup de téléphone », en rappelant son entente avec le dictateur nord-coréen Kim Jong Un. « Je crois que je lui manque », a-t-il lancé, en promettant que s’il revenait à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l’arme nucléaire, arrêterait de lancer des missiles. « Nos adversaires ont hérité d’un monde en paix et l’ont transformé en une planète en guerre, (…) Regardez cette attaque contre Israël. Regardez ce qui se passe en Ukraine », a-t-il poursuivi.
Il a assuré que la guerre d’agression de la Russie en Ukraine n’aurait pas eu lieu s’il avait été président – bien qu’au début de l’invasion en février 2022, Donald Trump terminait son premier mandat à la Maison Blanche. Le candidat républicain n’a pas fait mention de l’Otan, alliance de défense transatlantique qu’il a souvent décrié, et plusieurs fois menacé de quitter lors de sa présidence. Il a par ailleurs salué le premier ministre hongrois, Viktor Orban, dirigeant populiste qui a rencontré le président russe Vladimir Poutine début juillet.
« J’avais Dieu à mes côtés »
Donald Trump a fait observer une minute de silence lors de la convention républicaine pour Corey Comperatore, le pompier tué lors de la tentative d’assassinat dont il a été victime la semaine dernière lors d’un meeting en Pennsylvanie.
« Malgré cet attentat odieux, nous nous unissons ce soir, plus déterminés que jamais », a lancé l’ex-président républicain dans la foulée. Devant la convention républicaine à Milwaukee, le candidat républicain à la présidentielle américaine a livré le récit détaillé de la tentative d’assassinat. Lorsque les tirs ont retenti, « j’ai immédiatement compris que c’était très sérieux, que nous étions attaqués », a-t-il raconté dans son premier discours depuis, un bandage sur l’oreille droite. « Le sang coulait partout. Et pourtant, d’une certaine manière, je me sentais en sécurité, parce que j’avais Dieu à mes côtés. »