La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris assistera à la très attendue conférence de l’ONU sur le climat cette semaine à Dubaï, a annoncé mercredi la Maison Blanche, après des critiques sur l’absence de Joe Biden.
« Le président a demandé à la vice-présidente Harris d’assister à la COP28 en son nom pour montrer le leadership mondial des Etats-Unis sur le climat », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Kamala Harris se joindra vendredi et samedi à l’émissaire des Etats-Unis pour le climat, John Kerry, et à la délégation comprenant une vingtaine de responsables américains pour la conférence, précise-t-elle.
En outre, elle oeuvrera à « renforcer la dynamique d’ambition mondiale à cet événement crucial », a ajouté la Maison Blanche, indiquant que Joe Biden avait appelé plus tôt le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed.
Lundi encore, la Maison Blanche assurait que la présence américaine à la COP28 était « robuste », malgré l’absence du président.
Dans son agenda hebdomadaire publié dimanche, l’exécutif américain ne prévoyait d’ailleurs pas de déplacement de Kamala Harris.
Dans un communiqué séparé, la porte-parole de la vice-présidente a affirmé que Mme Harris « soulignerait les succès amenés par l’administration Biden-Harris dans ce qui est l’agenda climatique le plus ambitieux de l’Histoire, à la fois au niveau national et au niveau mondial ».
Concernant l’absence du président américain de la conférence, des responsables américains ont mentionné l’implication de Joe Biden dans les tentatives de maintenir et d’étendre la trêve entre Israël et le Hamas à Gaza.
Avant l’arrivée à la Maison Blanche du démocrate de 81 ans, il n’était pas coutume que le président américain se déplace à chaque COP.
En 2021, Joe Biden s’était rendu à Glasgow et s’était engagé à ce que les Etats-Unis reprennent un rôle de leadership mondial sur le climat. Son prédécesseur, Donald Trump, avait retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris.
L’an dernier, le démocrate avait également effectué un court déplacement à la COP27 de Charm el-Cheikh en Egypte.
Avant un probable match retour à la présidentielle de 2024 entre Donald Trump et Joe Biden, ce dernier a placé le climat parmi ses plus hautes priorités à l’agenda national.
