Zakia Khattabi, ministre du Climat, a été nommée négociatrice en chef européenne pour la transition juste lors de la COP28, alors que les pays négocient plusieurs décisions.
La ministre fédérale du Climat, Zakia Khattabi, a été nommée négociatrice en chef européenne pour la transition juste lors de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï, alors que le sommet climat de l’Onu qui se tient au 30 novembre au 12 décembre a passé la seconde, avec l’arrivée des ministres.
Les près de 200 pays représentés à la COP28 négocient actuellement plusieurs décisions dont un « bilan mondial », sorte d’état des lieux climatique qui pourrait décider à terme d’une sortie progressive des énergies fossiles. Cette question est au cœur de l’attention et fait l’objet d’âpres négociations. Mais d’autres sujets sont sur la table, comme le financement climat à destination des pays du Sud, un programme de travail sur l’atténuation, l’alignement des flux financiers sur les objectifs de l’accord de Paris, une définition d’un objectif mondial sur l’adaptation aux changements climatiques et un programme de travail sur le concept élastique de « transition juste ».
« Lors de la dernière conférence sur le climat, un programme de travail sur la transition juste a été adopté. L’important est maintenant de concrétiser ce programme de travail. Ainsi, les résultats de ce sommet sur le climat peuvent aider les pays à relever le défi crucial qui consiste à rendre l’économie climatiquement neutre tout en développant des politiques spécifiques pour les travailleurs des secteurs affectés tels que l’industrie fossile ou pour les personnes qui se trouvent déjà dans des situations de vulnérabilité sociale », explique la ministre belge, qui défendra la position européenne et tentera de chercher des compromis avec les autres blocs.
L’an dernier, à Charm el-cheikh (COP27), Mme Khattabi avait déjà été nommée négociatrice pour l’Union européenne, c’était alors pour le volet « atténuation » des négociations. La Belgique en tant que telle ne négocie pas directement en son nom dans le cadre du sommet climat de l’Onu mais fait partie de « l’équipe » européenne des Vingt-Sept face aux autres blocs de pays.
