Threads bouscule déjà son concurrent Twitter, Elon Musk menace d’attaquer en justice
Fort de plus de trente millions de comptes en moins de 24 heures, le réseau social Threads a déjà bousculé son rival Twitter, provoquant les sarcasmes du propriétaire de l’oiseau bleu Elon Musk qui a menacé d’attaquer Meta en justice.
Wow, 30 millions de comptes créés« , a écrit jeudi Mark Zuckerberg, PDG de la maison mère de Threads, Meta. « On dirait le début de quelque chose d’exceptionnel mais nous avons encore beaucoup de travail devant nous pour bâtir » ce qui est présenté comme « l’app de conversations écrites » d’Instagram.
Plus tôt, il avait lancé une pique à son rival Elon Musk: « Cela prendra du temps mais je pense qu’il devrait y avoir une appli de conversations avec au moins un milliard de gens dessus. Twitter a eu l’occasion de le faire mais n’a pas réussi. Nous espérons y arriver ».
A un tweet d’un utilisateur qui trouvait que le logo de Threads « ressembl(ait) à un ver solitaire », l’actionnaire majoritaire de Twitter a commenté: « Sur le plan métaphorique aussi », comparant ainsi la nouvelle plateforme à un parasite. Il a aussi réagi par un émoji pleurant de rire au tweet du cofondateur de Twitter Jack Dorsey disant: « On voulait des voitures volantes. Au lieu de ça, on a eu sept clones de Twitter. »
Mais le bouillant milliardaire ne s’est pas contenté de rire, envoyant par le biais de l’avocat de la maison mère de Twitter, X Corp, une lettre accusant Meta d’avoir enfreint des secrets industriels et d’infraction au droit de la propriété intellectuelle. La maison mère de Facebook est accusée d’avoir recruté « des dizaines » d’anciens employés de Twitter, selon le document publié par le site d’information Semafor. Mettant en demeure Meta de cesser ses agissements, X Corp s’est dit prête à saisir la justice dans le cas contraire. « La concurrence n’est pas un problème. La tricherie en est un », a dénoncé Elon Musk sur Twitter. « Aucun membre de l’équipe d’ingénieurs de Threads n’est un ancien employé de Twitter », a répondu sur le nouveau réseau social Andy Stone, porte-parole de Meta.