Ryanair © Nikolas Kokovlis/NurPhoto via Getty Images

Ryanair ouvre quatre nouvelles lignes à l’aéroport de Charleroi: « Un record »

La compagnie aérienne disposera désormais de 132 routes depuis la Belgique, ce qui est un record. En plus des quatre nouvelles lignes à Charleroi, elle renforce une quarantaine d’autres lignes.

La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a annoncé, mercredi à Bruxelles, l’ouverture de quatre nouvelles lignes cet été depuis l’aéroport de Charleroi (BSCA). Ces nouveaux vols relieront Katowice, en Pologne, Salerno et l’aéroport de Rome Fiumicino en Italie, et Volos, en Grèce. La société irlandaise a par contre réitéré son refus de développer davantage son activité à Brussels Airport en raison de « taxes trop élevées ».

Outre les quatre nouvelles lignes lancées durant la saison estivale, dès le mois d’avril, Ryanair a confirmé des fréquences supplémentaires pour une quarantaine de lignes depuis BSCA, à destination notamment de Marseille, Palma, Dubrovnik ou encore Faro. La compagnie irlandaise disposera ainsi de 132 routes aériennes depuis la Belgique. « Un record », s’est réjoui Michael O’Leary, patron de Ryanair, lors d’une conférence de presse à deux pas du quartier européen à Bruxelles.

Taxes trop élevées à Brussels Airport

Le CEO en a profité pour relancer ses doléances à l’encontre de Brussels Airport. « Nous n’allons pas nous développer davantage, car l’aéroport continue de mettre en place des taxes aériennes trop élevées, alors que la fréquentation n’est pas encore revenue au niveau pré-Covid », a déploré M. O’Leary.

L’aéroport de Zaventem n’est pas le seul dans le viseur. D’autres sites européens, principalement en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni, sont également pointés du doigt. « Ces taxes pénalisent la croissance de ces aéroports », a-t-il lancé.

Le patron de Ryanair a enfin renchéri une série de revendications à destination de la Commission européenne. « Nous appelons à une réforme du système européen du contrôle du trafic aérien, qui mène à de nombreux retards. Nous demandons également une réforme des taxes actuelles, notamment environnementales, qui pénalisent les voyageurs européens par rapport aux autres, sur des vols plus longs », a clamé Michael O’Leary, « confiant » que la commission Van der Leyen II pourra « entendre les demandes » des compagnies aériennes

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