La Belgique a introduit une première demande de paiement aux autorités européennes dans le cadre du plan de relance, adopté après la pandémie de Covid-19.
Le Conseil des ministres a approuvé vendredi le dépôt d’une première demande de paiement aux autorités européennes dans le cadre du Plan pour la reprise et la résilience (PRR), indique le secrétaire d’Etat pour la Relance et les Investissements stratégiques Thomas Dermine (PS).
La Belgique espère obtenir un total de 4,5 milliards d’euros du plan de relance adopté dans le sillage de la pandémie de Covid-19 pour aider les Etats membres à relancer leurs économies. En contrepartie, les pays doivent présenter un plan de réformes et d’investissements. Sur la première tranche d’aide de 847 millions d’euros, 178 millions reviennent à l’Etat fédéral.
Avant d’introduire la demande, la Belgique devait réaliser différents objectifs (ou jalons) permettant de débloquer cette enveloppe. Au niveau fédéral, douze jalons sont pris en compte, dont la réforme des pensions.
En juillet 2021, la Belgique avait déjà perçu un premier versement européen au titre de préfinancement, pour un montant de 770 millions d’euros. Pour l’ensemble du plan de relance, l’Etat fédéral pourra compter sur un milliard d’euros de subsides. Après la première tranche d’aide, l’Etat fédéral aura reçu un tiers des subsides qui lui sont dévolus dans ce contexte.
Pas avant début 2024
Après avoir reçu la demande, la Commission européenne aura deux mois pour l’évaluer. La requête sera ensuite discutée au Conseil de l’UE durant un mois maximum. La Commission adoptera alors sa décision sur le versement des fonds en tenant compte de l’opinion du Conseil. Le paiement effectif n’est pas attendu avant le début de l’année 2024.
« Cette demande de paiement est une étape majeure pour la Belgique, qui consacre les avancées concrètes du pays dans la mise en œuvre des réformes et investissements du Plan de relance. Nous introduirons au printemps prochain une seconde demande de paiement pour un nombre significatif de projets d’investissements », a déclaré Thomas Dermine.
