Préservatifs Durex: la hausse des prix effraie les consommateurs
La maison-mère de la marque de préservatifs Durex, Reckitt Benckiser, a passé une année 2022 éprouvante où les hausses de prix ont quelque peu effrayé les consommateurs, indique le groupe britannique.
Les prix ont été augmentés pour faire face à la forte inflation et à la hausse des coûts des matières premières. Néanmoins, l’entreprise estime pouvoir améliorer légèrement sa rentabilité.
Sur l’ensemble de l’année 2022, les coûts ont augmenté de 17% pour Reckitt Benckiser, qui est également derrière des marques telles que Strepsils et Dettol. L’entreprise a en conséquence augmenté ses prix de 12% au quatrième trimestre, ce qui a fait baisser les ventes de 5,8%. Cette diminution est également liée aux confinements en Chine, où les commerces avaient été fermés.
Le chiffre d’affaires de Reckitt Benckiser a tout de même crû de plus de 9% par rapport à 2021, à 14,5 milliards de livres sterling (environ 16,3 milliards d’euros). Le bénéfice a atteint 2,3 milliards de livres, contre une perte de 21 milliards de livres un an auparavant.
Pour le premier semestre de 2023, le groupe s’attend à ce que ses coûts continuent d’augmenter, a indiqué le directeur financier Jeff Carr. La hausse ne dépassera pas 9%, prévoit-il, ce qui permettra d’améliorer légèrement la rentabilité de l’entreprise. Avec la diminution de sa clientèle cependant, Reckitt Benckiser s’interroge sur la possibilité de continuer à augmenter ses prix pour faire face aux hausses de coûts.
L’incertitude règne donc sur le marché. D’autant plus que le groupe n’a toujours pas trouvé de remplaçant ou remplaçante après la démission soudaine l’an dernier de son patron Laxman Narasimhan, parti chez Starbucks.
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