Les effets positifs « inattendus » du bon d’Etat

Le bon d’Etat à un an émis l’année dernière a eu « par hasard » un effet budgétaire positif sous la forme d’un bénéfice de 150 millions d’euros, via entre autres des recettes supplémentaires de précompte mobilier, a indiqué à la Chambre Jean Deboutte, directeur « stratégie, gestion du risque et relations investisseurs » à l’Agence fédérale de la dette.

Si le succès du bon d’Etat à un an est déjà connu, il a également eu des effets positifs inattendus, a expliqué le directeur.

Sur les 21,89 milliards d’euros récoltés auprès des particuliers via ce produit (542.671 transactions), 7,09 milliards (238.565 transactions) proviennent de souscriptions réalisées via le service des Grands Livres de l’Agence fédérale de la dette. Sur ces souscriptions passant directement par l’Agence, il n’y a pas de commission à payer à une banque intermédiaire.

Ces économies, combinées aux recettes supplémentaires de précompte mobilier, aux possibilités de placement de l’argent récolté et aux conditions d’emprunt plus avantageuses à long terme, résultent en une amélioration du solde net de financement de 150 millions d’euros pour cette année

Il a déjà été annoncé qu’un nouveau bon d’Etat à un an sera émis cette année, via lequel l’Agence souhaite engranger 13,5 milliards. Il n’a pas encore été décidé quand et sous quelles conditions aura lieu cette émission. « Ce serait chouette de le refaire, mais ce n’est pas un impératif », souligne Jean Deboutte. Le secteur financier international a en tout cas réagi positivement à l’opération, avance-t-il.

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