distributeur

L’accès au cash de plus en plus menacé: « La suppression des distributeurs de billets doit être stoppée »

Test Achats, Financité et Okra demandent au gouvernement le gel temporaire des suppressions de distributeurs de billets. Les organisations s’inquiètent également, dans un communiqué publié mercredi, des frais qui pourraient être demandés par les banques en cas de retrait dans les distributeurs du projet « Batopin », qui rassemble Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC.

L’initiative Batopin a pour ambition la mise en commun de la gestion des distributeurs automatiques, accompagné par une diminution drastique de leur nombre, pointent les trois associations.

   « KBC supprime ses propres distributeurs d’une part, et décide, d’autre part, de considérer les distributeurs Batopin comme externes à son réseau, ce qui rend de facto payants (0,5 euro) les retraits dans ces distributeurs pour certains de ses clients », dénonce Julie Frère, porte-parole de Test Achats. « Depuis lors, CBC a suivi et facture 0,2 euro par retrait pour certains clients. »

   Les organisations demandent au gouvernement de garantir l’accès au cash pour la population, en bloquant toute nouvelle suppression de distributeur et de revenir au minimum au nombre d’appareils présents au 31 décembre 2021.

   Pour Test Achats, Financité et Okra, au minimum 95% de la population doit avoir accès à un distributeur offrant l’assortiment de base dans les 2,5 km par la route et au minimum 98% de la population dans les 5 km. En outre, chaque commune doit disposer d’au moins un appareil par tranche de 1.500 habitants, selon les organisations.

   « La Belgique a enregistré plus d’une fermeture d’agence par jour en 2020 et 2021 », rappelle-t-on. « Au risque de creuser encore la fracture numérique, le gouvernement doit donc mener des négociations qui mènent à une obligation pour les banques de garantir l’accès un distributeur de billets », en passant par la voie législative à défaut d’accord contraignant.

Contenu partenaire