La crise énergétique pousse le Belge à rénover pour réduire sa consommation
La crise énergétique pousse le Belge à construire et rénover différemment, avec pour principal objectif de réduire sa consommation énergétique, ressort-il d’une étude de Bobex, un site de comparaison de devis d’entreprises de construction et de rénovation.
Il y a ainsi eu une croissance de 195% de la demande de panneaux solaires et presque +400% de demandes d’isolation de toit en septembre.
Si les Belges continuent à investir dans leur brique, ils le font désormais de manière très ciblée. La crise énergétique a ainsi un impact positif sur les secteurs durables (de +100 à +200%) et négatif sur ceux esthétiques ou consommateurs d’énergie (de +10 à -30%).
En 2022, la plateforme Bobex a en effet enregistré une augmentation de la demande de panneaux solaires de pas moins de 195%, tandis que les stations de recharge sont également en plein essor (+194%).
L’isolation des toits, des murs et des sols est, quant à elle, en hausse en raison de l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz. Bobex enregistre notamment une croissance de 86% pour l’isolation des murs creux et de 91% pour celle des toitures. Mais le mois de septembre lui-même a vu une augmentation de près de 400% de l’isolation des toits, qui offre un rendement plus immédiat, par rapport à la même période en 2021, note Bobex.
En raison de la crise énergétique, les Belges sont en outre à la recherche d’une nouvelle chaudière à condensation et la demande augmente de 22%. Les pompes à chaleur font encore mieux, avec une croissance de 215 %. Néanmoins, les clients sont souvent choqués par le budget initial nécessaire à l’installation d’une pompe à chaleur (5.000 à 15.000 euros).