La direction de Delhaize dément des cas de travail au noir chez un repreneur
Delhaize dément que l’un des nouveaux repreneurs ait été précédemment pris en flagrant délit de travail au noir.
La CNE s’est inquiétée de la sélection de certains repreneurs opérée par la marque au lion. « Delhaize confie un de ses magasins à un repreneur dont le commerce a été mis sous scellés pas plus tard qu’en mars. La direction semble très peu soucieuse du respect de la loi et du personnel dans le choix des repreneurs », avait alors déploré Myriam Djegham, secrétaire de la CNE.
Des inspecteurs de l’Inspection sociale ont découvert des travailleurs non déclarés chez AD Delhaize, dans le centre de Bruxelles. L’Echo avait également rapporté en mars dernier que huit des 20 employés contrôlés étaient non déclarés. Peu de temps après, le magasin a fermé ses portes pour des travaux de rénovation du bâtiment.
D’après la direction de la chaîne de supermarchés, ce repreneur n’aurait jamais été pris en flagrant délit de travail au noir. Il s’agirait simplement de deux déclarations dimona tardives (« déclaration visant à signaler aux institutions de sécurité sociale l’entrée en fonction d’un employé, NDLR). « Nous avons constaté qu’au-delà de ces infractions mineures, l’opérateur en question respectait la législation en vigueur, tant en matière de droit du travail que de sécurité alimentaire. Nous continuons donc à lui faire confiance », a déclaré la chaîne de supermarchés dans une réaction.
Le magasin AD Delhaize du boulevard Anspach a fermé ses portes le 31 mars dernier pour des travaux de rénovation planifiés de longue date. « Cette fermeture n’a aucun lien avec les événements antérieurs », a insisté la direction. Contactée par Belga, le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale n’était pas disponible pour confirmer ou infirmer l’existence de travail au noir dans l’AD Delhaize en question.