Acheter une maison, mission impossible pour les jeunes adultes? La pression financière n’a plus été aussi élevée depuis 15 ans
Les rêves d’achat immobilier sont compliqués pour les jeunes adultes. Ils consacrent en moyenne plus d’un tiers de leurs revenus au remboursement de leur emprunt, une pression inégalée depuis 15 ans, voire 20 ans dans la tranche d’âge des acheteurs de 26 à 30 ans.
Les adultes âgés d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années qui achètent leur premier bien immobilier sont sous une pression financière inégalée depuis 2008, rapporte Het Laatste Nieuws lundi.
Selon les chiffres du bureau de conseil Immotheker/Finotheker, les acheteurs de moins de 25 ans en 2023 consacrent en moyenne 34,3% de leurs revenus au remboursement de leur emprunt. Il s’agit de la pression financière la plus élevée depuis 15 ans.
Pour les propriétaires entre 26 et 30 ans, la situation est encore plus difficile. Ils sont exposés à la plus grande pression financière depuis 20 ans. En dépit du fait qu’ils disposent de revenus plus élevés que les personnes en début de vingtaine, ils consacrent en moyenne 34% de leurs revenus pour rembourser leur emprunt. Quant aux propriétaires dans la trentaine, cette proportion est de 32%, soit la pression financière la plus élevée depuis 15 ans.
Si les jeunes Belges doivent non seulement consacrer une part beaucoup plus importante de leurs revenus au remboursement de leur logement, ils doivent aussi épargner davantage s’ils veulent acheter. Selon le journal, certains experts parlent d’une « crise du logement imminente » et la classe moyenne est également concernée.