Le secrétaire d'État à la Digitalisation Mathieu Michel (MR). © Belga Image

Facturation électronique: une économie de 2 milliards d’euros à la clé

Le Vif

Le secrétaire d’État à la Digitalisation Mathieu Michel (MR) souhaite accélérer le déploiement de l’e-facturation.

En Belgique, 1 milliard de factures sont échangées chaque année, selon un communiqué du cabinet du secrétaire d’État à la Digitalisation Mathieu Michel (MR). L’automatisation du traitement de ces factures permettrait d’économiser 1,8 milliard d’euros, d’ici cinq ans, si toutes les entreprises font le choix de la facturation électronique. Une démarche que Mathieu Michel estime logique, au vu de l’augmentation des échanges commerciaux (et donc du volume de factures échangées) dans une société qui évolue.

« Plus rapide, plus économique et plus écologique : l’e-facturation permet un gain de productivité pour les entreprises, explique le secrétaire d’État à la Digitalisation. C’est la raison pour laquelle, nous proposons d’accompagner les indépendants et PME qui souhaitent intégrer l’e-facturation dans leur fonctionnement. Dans un monde qui se digitalise, les institutions doivent être des partenaires pour une transition plus efficace et plus durable. »

La facturation électronique obligatoire pour les entreprises à partir de 3000€

Afin de stimuler l’adoption de l’e-facturation, à partir du 1er mars 2024, tous les adjutateurs de l’État, devront utiliser cette méthode pour toute facture de plus de 3.000€. Précédemment, ce seuil était fixé à 30.000€. En réduisant progressivement ce seuil, les pouvoirs publics souhaitent graduellement accompagner les entreprises à passer à l’e-facturation.

Le cabinet de Mathieu Michel explique aussi que la facturation électronique permet de soulager les personnes qui participent à l’élaboration des factures. « La facturation électronique implique l’automatisation de tous les processus liés à la facturation : émission par le fournisseur, expédition, approbation par le client, comptabilisation et paiement. En d’autres termes, il s’agit de soulager les personnes d’un travail administratif chronophage en automatisant ces processus, en les rendant plus efficaces et en réduisant fortement le taux d’erreur. »

Une cellule d’accompagnement pour les entreprises

Afin d’accélérer le déploiement de cette technologie, une cellule d’accompagnement a été créée au sein de BOSA, afin de soutenir les entreprises qui souhaitent passer à l’e-facturation. Le site internet de cette cellule regorge d’information sur les différents moyens de passer à ce système de facturation et permet d’entrer en contact avec les experts en e-facturation de l’administration.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire