© Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

E-commerce: aucune entreprise n’a participé au projet pilote de travail de nuit 

Aucune entreprise n’a participé au projet pilote autorisant le travail de nuit dans le commerce électronique sans l’accord des syndicats, écrit De Standaard. Il s’agissait pourtant d’un compromis très contesté dans le cadre du deal pour l’emploi du gouvernement De Croo.

En juin 2022, les socialistes étaient diamétralement opposés aux libéraux sur la question de l’organisation du travail de nuit dans le secteur du commerce de détail. Les libéraux et les employeurs se sont plaints que l’attitude rigide des syndicats empêchait les détaillants belges de concurrencer les grands acteurs étrangers du commerce électronique, tels que Bol.com.

Selon eux, l’organisation du travail de nuit constitue le principal obstacle. Le travail de nuit -à partir de 20h00 en Belgique- dans les centres de distribution des détaillants n’est possible en Belgique qu’avec l’approbation des syndicats.

Les entreprises de commerce électronique pouvaient mettre en place des activités de commerce électronique de leur propre initiative entre 20h00 et minuit, comme « projet pilote » d’une durée maximale de 18 mois.

Les employés pouvaient y participer uniquement sur une base volontaire. Quinze mois plus tard, il semble qu’aucune entreprise ne se soit lancée dans un tel projet. C’est ce qu’il ressort d’un rapport du Conseil central des entreprises (CCE) sur le commerce électronique en Belgique. Le rapport mentionne bien six détaillants qui travaillent la nuit, dont Torfs, Colruyt et Vanden Borre, mais ils ont tous conclu des accords avec les syndicats.

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