Delhaize annonce la tenue d’un nouveau conseil d’entreprise ordinaire
Un nouveau conseil d’entreprise ordinaire est prévu ce lundi 4 septembre chez Delhaize, a-t-on appris auprès de l’enseigne et des syndicats.
Le plan d’avenir du distributeur y sera à nouveau abordé puisqu’il figure à son ordre du jour. Quelques jours plus tard, le jeudi 7 septembre, direction et représentants des travailleurs se retrouveront pour une réunion (à 18h) au cabinet du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) en présence du facilitateur Robert Tollet, nommé à ce poste à la mi-août.
Le ministre devrait être présent lors de cette réunion visant à aborder le conflit social chez Delhaize qui dure depuis début mars, confirme-t-on à son cabinet. Les syndicats s’opposent en effet à la volonté du groupe de franchiser l’ensemble de ses supermarchés belges, seule manière, selon ce dernier, de garantir un avenir pour la marque au lion.
Depuis lors, les deux camps campent sur leurs positions et le dialogue semble totalement rompu. Pour rétablir le contact, Pierre-Yves Dermagne a désigné mi-août Robert Tollet, ancien président du Conseil central de l’Economie, comme facilitateur dans ce dossier.
Après quelques prises de contacts, une première entrevue -pour sa « mise en place »- est prévue le 7 septembre, indique Myriam Delmée, présidente du Setca. Une information que confirme le cabinet du ministre. Deux autres entrevues ont ensuite été planifiées les 13 et 15 septembre.
Le CEO de Delhaize, Xavier Piesvaux, figure parmi les intervenants de la première réunion, selon la responsable du syndicat socialiste. D’après elle, c’était là une exigence du ministre et ce sera alors la première fois depuis le 7 mars, jour de l’annonce du plan d’avenir, que le patron de l’entreprise rencontrera à nouveau en personne les représentants des travailleurs.
Avant cela, un conseil d’entreprise ordinaire est donc prévu lundi matin (à 9h30, au siège de Delhaize à Zellik). Une nouvelle étape dans le plan de franchisation des magasins intégrés pourrait être annoncée, craignent les syndicats. L’ordre du jour mentionne en effet notamment les « étapes suivantes » du plan d’avenir.