Le courant est peu à peu rétabli dans la péninsule ibérique, touchée depuis lundi midi par une panne d’électricité d’envergure. L’origine de celle-ci est pour l’heure inconnue, mais le Premier ministre portugais assure qu’elle a démarré en Espagne.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé ne pas disposer à ce stade d' »informations concluantes » sur les causes de la panne électrique géante qui a touché, lundi, l’ensemble de la péninsule ibérique, assurant qu' »aucune hypothèse » n’était à ce stade écartée. Pour son homologue, le Premier ministre portugais Luis Montenegro, l’origine de la coupure de courant est à trouver « probablement en Espagne« . Il évoque en outre une situation « grave et inédite ».
Pedro Sanchez a dit espérer un retour « rapide » de l’électricité dans tout le pays, en appelant les habitants à la « responsabilité » face à la panne géante qui touche la péninsule ibérique. « Je demande aux citoyens, comme nous l’avons fait lors de crises antérieures, de s’informer par les voies officielles » et de « ne pas spéculer« , a-t-il ajouté.
« L’approvisionnement a déjà été rétabli dans plusieurs territoires du nord et du sud de la péninsule grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc« , a fait savoir le chef du gouvernement lors d’une déclaration solennelle depuis sa résidence officielle. En parallèle, les centrales à gaz et hydroélectriques ont « été réactivées dans tout le pays, ce qui devrait nous permettre un rétablissement rapide de l’approvisionnement » de l’électricité dans toute l’Espagne », a ajouté le dirigeant socialiste.
La coupure de courant, d’une ampleur « exceptionnelle » selon le gestionnaire du réseau espagnol REE, a débuté à 12h30 pour une raison encore inconnue. Elle a provoqué le chaos dans les transports, en Espagne comme au Portugal. A 20h35, lundi soir, 35,1% du réseau était rétabli en Espagne.
Le ministère de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a lui déclaré l’état d’urgence, rapporte l’agence Reuters. Il a ajouté que celui-ci sera en vigueur dans les régions qui le demanderont. Jusqu’à présent, Madrid, l’Andalousie et l’Estrémadure ont demandé au gouvernement central de prendre en charge l’ordre public et d’autres tâches.
