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Décrochage d’onduleurs: le texte prévoyant d’indemniser les propriétaires de panneaux photovoltaïques pourrait ne pas être voté

Le PS et le MR seraient contre le texte porté par le ministre Ecolo Philippe Henry sur les décrochages d’onduleurs. L’indemnisation des propriétaires de panneaux photovoltaïques pourrait donc devoir attendre la prochaine législature.

Le dossier relatif à l’indemnisation des propriétaires de panneaux photovoltaïques victimes du décrochage de leur onduleur à la suite d’une surcharge du réseau électrique « est prêt pour une adoption définitive en 3e lecture et dès lors pour une mise en oeuvre dès cet été », a répété mardi le cabinet du ministre wallon de l’Energie, Philippe Henry (Ecolo).

Pourtant, d’après Sudinfo, le texte ne sera pas voté ce jeudi au cours de la dernière réunion du gouvernement régional avant les élections. Ni le MR, ni le PS ne sont d’accord avec le texte proposé par le ministre Henry, rendant impossible son adoption durant cette législature, écrit le quotidien. Selon ce dernier, le MR suivrait l’avis de Beprosumer, l’ASBL de défense des prosumers qui s’est manifestée clairement contre la proposition d’indemnisation sur la table, en raison notamment des 120 minutes de décrochage consécutives prévue dans le texte.

Du côté des libéraux, on confirme en effet que le texte doit être amélioré. Selon le MR, le délai de 120 minutes de décrochage consécutives pour pouvoir être indemnisé est trop long. « Nous n’acceptons pas non plus l’absence de proportionnalité », ajoute-t-on du côté du cabinet du ministre de l’Economie, Willy Borsus. « Nous avions accepté le texte en deuxième lecture en tant que système transitoire, ‘en attendant mieux’. Il apparaît aujourd’hui que ce sera ça ou rien d’autre. Nous ne sommes pas d’accord: la proposition doit être améliorée, maintenant ou dans le chef du prochain gouvernement régional », poursuit le cabinet Borsus, dont la priorité « reste bien entendu que le réseau soit renforcé ».

Du côté du cabinet Henry, on rappelle que le texte proposé est identique au texte présenté et adopté en deuxième lecture, le Conseil d’Etat n’ayant pas remis d’avis sur le fond.  « A ce stade, nous n’avons pas eu d’information de nos partenaires de la majorité sur le fait qu’il poserait un problème particulier », y ajoute-t-on.

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