Couvrir médiatiquement l'affaire Wesphael n'est pas infâme
Plus les jours passent, depuis l'annonce, samedi, de l'arrestation de Bernard Wesphael après la mort de son épouse, plus les critiques fusent. Sur "les médias", évidemment. "Lynchage médiatique", "voyeurisme", "acharnement", "déchaînement", certains éditorialistes, certains experts des médias, certains avocats constitutionnalistes, certains journalistes même, n'y sont pas allés par quatre chemins. Parce que "cette affaire est d'abord le décès de cette femme de 42 ans", parce qu' "on sait bien que les médias, aujourd'hui, aiment bien les faits divers tragiques surtout quand il y a la mort de quelqu'un", parce que "c'est une culture du populisme en créant de l'information", parce que "les médias répondent par du voyeurisme à la demande de voyeurisme de la population", etc.