Les coulisses secrètes du Louvre
Dans le nord de la France, à Liévin, le nouveau Centre de conservation du Louvre abrite les réserves du musée le plus visité au monde. Visite dans les coulisses.
Le lieu, inconnu du grand public, abrite des merveilles. A Liévin, dans le nord de la France, un grand bâtiment de béton aux allures de bunker aligne ses façades grises face aux terrils. Dans ses entrailles se trouvent les collections du célèbre musée du Louvre. Inauguré en octobre 2019, ce Centre de conservation a d’ailleurs été construit non loin du Louvre-Lens, l’extension nordiste de l’institution parisienne.
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Auparavant, les collections non exposées étaient stockées à Paris, dans les sous-sols du palais historique du Louvre. Problème: «Ces trésors étaient menacés par les crues de la Seine, dispersés dans plus de soixante locaux, avec un système de rangement parfois artisanal, sur plusieurs étages, ce qui n’est pas le plus adapté à la manipulation d’œuvres fragiles», souligne Marie-Lys Marguerite, sa directrice déléguée. Le déménagement s’imposait. Le projet du Centre de conservation était né.
En plus d’être un lieu de stockage à la pointe de la modernité, il est aussi un nouveau pôle d’étude et de recherche majeur en Europe. «On peut avoir l’impression d’un espace un peu retiré et vide, or c’est tout le contraire, un lieu de vie et d’échange extraordinaire qui nous connecte à d’autres temps et à d’autres cultures», s’enthousiasme Marie-Lys Marguerite. Une vingtaine de salariés du Louvre y travaillent chaque jour, sans compter les confrères parisiens, les prestataires comme les restaurateurs, et les chercheurs du monde entier. A terme, 250 000 œuvres y seront entreposées.
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