La fin du 20e siècle à l’honneur des Journées du patrimoine à Bruxelles
La 36e édition des Journées du Patrimoine (Heritage Days), qui se tient ce week-end, met en lumière les « Nouveaux Patrimoines », ces bâtiments et espaces publics construits entre 1970 et le début du 21e siècle. L’occasion de découvrir un pan méconnu de l’architecture bruxelloise.
Avec pas moins de 180 activités réparties dans les 19 communes, les visiteurs pourront explorer une cinquantaine de bâtiments emblématiques et participer à une myriade d’expositions, de promenades thématiques, de spectacles ou encore de jeux de piste. Dans le quartier européen, l’immeuble Arlon 53, joyau de l’architecture brutaliste, offrira notamment une dernière occasion au public de le découvrir dans son état d’origine avant d’être rénové.
Certains sites sont accessibles sur réservation et affichent déjà complet comme la Monnaie. D’autres sont libres d’accès. L’an dernier, 45.000 curieux avaient arpenté les rues de Bruxelles à la recherche de ses trésors cachés.
« Peu connus et souvent mal considérés par les Bruxellois, les ‘nouveaux patrimoines’ allant de 1970 à 2000 sont pourtant des biens exceptionnels qui témoignent des mutations urbaines, de l’évolution de nos sociétés, de l’architecture et des techniques et matériaux de construction », explique Ans Persoons, secrétaire d’Etat bruxelloise en charge de l’Urbanisme et du Patrimoine.
En marge de cet événement, les Journées du Matrimoine se tiendront du 27 au 29 septembre, à l’initiative de l’ASBL L’architecture qui dégenre. Explorant le patrimoine artistique, politique et féministe de la capitale, ces Journées mettront en lumière cinq collectifs qui ont œuvré au Matrimoine belge, dont L’union des femmes africaines, le mouvement « Les Biches Sauvages » ou encore L’union des Femmes Architectes de Belgique.
Les programmes des deux événements sont à consulter sur les sites heritagedays.urban.brussels et matrimonydays.be.