WINSTON CHURCHILL 1874 – 1965
Winston Churchill aurait-il été un si grand homme d’État s’il n’avait souffert de maniaco-dépression? Quoi qu’il en soit, son état mental perturbé lui a permis de percevoir avec une grande clarté la menace bien réelle que représentait Adolf Hitler, tout en lui assurant l’hypervitalité nécessaire pour se dresser contre le régime nazi.
Le vieux lion au chien noir
Homme politique, chef d’État et écrivain britannique
« Clemmie » Hozier, sa femme depuis 1908, le soutient alors qu’il est rongé par son « chien noir »
Premier ministre en 1940, il vainc l’alliance de l’Axe avec le concours des forces américaines et soviétiques
Auteur d’une oeuvre impressionnante, couronnée par le prix Nobel de littérature en 1953
DIAGNOSTIC Troubles bipolaires
Souffrir d’un trouble bipolaire n’empêchera pas Churchill de compter parmi les plus grands dirigeants du XXe siècle. Lord Moran, son médecin attitré, note des symptômes de dépression, tendances suicidaires, manie et besoin de sommeil minimal. Churchill évoque ses périodes dépressives en parlant de son « chien noir ». D’après sa femme, il n’a dans ces moments aucun appétit ni goût à rien. Lors des périodes maniaques, il témoigne un dynamisme anormal et abat d’énormes journées de travail de huit heures du matin jusqu’à cinq heures le lendemain. Premier ministre et écrivain, il a publié quarante-trois livres. Sa manie a certainement contribué à le rendre légendaire, mais ses excès lui valaient d’éternels soucis d’argent. Son manque total d’inhibition révèle une autre facette de ses troubles : adepte du nudisme à la maison, il présidait parfois ses réunions en linge de corps de soie rose fait main, voire même depuis sa baignoire.
If you are going through hell, keep going. u0022 u0022Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! u0022 (Winston Churchill)
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